Seignosse accueille The Stranglers. Mazette !

Question : quel est le groupe de rock qui a influencé The Cure, U2, Oasis, Libertines, Marquis de Sade et Little Nemo, entre autres ? Ah ? Vous savez ? Eh bien bravo, ce sont effectivement The Stranglers que Seignosse s’apprête à accueillir lundi soir 9 novembre (à 21h01 précise le programme).

Un groupe mythique, qui s’est classé 23 fois dans le Top 40 des singles et 17 fois dans celui des albums les plus vendus en Britannie. Pour un soir, rien qu’un soir, la légende est aux Bourdaines.

Ce qu’il faut savoir…

Quarante et un ans que ces étrangleurs, formés dans le Surrey tournent, dans des configurations diverses, au fil des départs et des arrivées, ce qui n’a rien d’inhabituel dans l’univers rock ; après tout des Rolling Stone d’origine, il ne reste que trois membres, le reste étant du rajout.

Pour les Stranglers, c’est la même chose : le fondateur Hugh Cornwell (guitare et chant) vit sa vie en solo, tout comme Paul Roberts ; arrivent John Ellis puis Baz Warne et sa Fender Telecaster.

Aujourd’hui, le groupe est redevenu un quatuor, avec le fondateur Jean-Jacques Burnel, le batteur Jet Black (secondé parfois par Jim McCaulay), Baz Warne et Dave Greenfield

Un groupe prestigieux, incontournable, pour qui rien n’a pourtant été facile, puisque le combo a été refusé au départ par 24 maisons de disques avant de signer un premier contrat avec United Artists en 1976. Dès lors, c’est la folie : se revendiquant du style punk, il voit ses concerts dégénérer avec bagarres lors des concerts face aux skinheads, ce qui l’amène a constituer sa propre « armée privée » constituée de fans, les « Finchley Boys ». Mais ça, c’était avant.

Aux Bourdaines, les Étrangleurs reprendront très certainement les titres de leur 17e opus, « Giants », sorti il y a trois ans, que notre très distingué et très aimé confrère Rock & Folk saluait en ces termes : « Tout simplement un album géant qui dépote bien ses géraniums », comme quoi les musicos ne sont pas les seuls à fumer la moquette.

Pour la suite, la transe, la folie et la zic comme on l’aime, c’est direction Seignosse, vers les Bourdaines, lundi à 21h01 tapantes (30 euros). On ne va pas louper ça !