Il se fait rare, Claudel. Précisons, il ne s’agit pas de l’auteur oublié du « Soulier de satin », mais de Philippe (on allait dire « le vrai »), cinéaste, réalisateur, scénariste et surtout romancier, l’une des rares surprises littéraires de ces vingt dernières années.
Aussi doit-on prendre comme un plaisir gourmand de le rencontrer le 7 mars prochain, à l’Espace culturel le Parvis, au Leclerc Université.
Ce qu’il faut savoir…
Personne n’a oublié « Les âmes grises » qui obtinrent le prix Renaudot, l'excellentissime « La petite fille de Monsieur Linh » ou « Le rapport de Brodeck », prix Goncourt des lycéens (il est désormais membre de cette académie). Au cinéma, on lui doit « Il y a longtemps que je t’aime » avec Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein, « Tous les soleils » avec Anouk Aimée, « Avant l’hiver » avec Daniel Auteuil et en septembre dernier « Une enfance », son quatrième film.
À Pau, Philippe viendra présenter son dernier roman, « L’arbre du pays Toraja » ainsi présenté par Stock, son éditeur : « Qu’est-ce que c’est, les vivants ? À première vue, tout n’est qu’évidence. Séparer le vivant du mort. Etre dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie profondément, être vivant ? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, quand j’urine, suis-je pleinement vivant ? Un cinéaste, au mitan de sa vie perd son meilleur ami, qui est aussi son producteur, Eugène, drôle et déroutant personnage. Entre deux femmes magnifiques, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, Kundera au bar de l’hôpital, Piccoli au rire éclatant, le narrateur réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre vie. »
Cela donne envie d’en savoir plus, et pourquoi pas, hein, de passer Claudel à la question.
Durant ce mois de mars et courant avril, d’autres auteurs vont se succéder au Parvis : Loïk Le Floch-Prigent, à propos de son ouvrage sur l’industrie, le mercredi 16, l’uruguayen Pablo Casacuberta pour « Ici et maintenant » le lundi 21, suivi le lendemain de François Garcia pour « Le remplacement ».
Le 6 avril, place à Pierre Guglielmina, le traducteur de « La guerre en face » de Martha Gellhorn (reporter de guerre et femme d’Hemingway).
Le 8 avril, ce sera Camille Laurens, prix Femina pour « Dans ces bras-là » qui présentera « Celle que vous croyez », une histoire de vrai faux profil Facebook.
Et enfin le 15 avril, le démographe Hervé Le Bras viendra dévoiler son « Anatomie sociale de la France ».
De bien belles affiches pour un Parvis qui pète le feu !
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