Le développement des voitures électriques est une réalité qui s’accélère. Nombreuses sont les entreprises qui travaillent en ce sens et l’un des principaux centres de recherche et de fabrication de batteries va s’implanter sur le bassin de Lacq, sur l’ancien site de Celanese à Pardies.
Une convention vient d’être signée à Bordeaux, entre la Région Aquitaine et Hydro-Québec pour ouvrir le laboratoire de recherche dès septembre prochain, et pour préparer le site industriel qui pourrait générer 600 emplois.
Ce qu’il faut savoir…
Hydro-Québec, via sa filiale SCE France, est spécialisé entre autres dans la fabrication de batteries tout ce qu’il y a de révolutionnaires, puisqu’elles ont une durée de vie au moins dix fois supérieure à tout ce qui se fait actuellement sur la planète, grâce à l’utilisation de titanate de lithium, de phosphate et de nanotitane de fer.
Même performance sur la durée de recharge de ces batteries, environ 5 minutes seulement. Une révolution, car la puissance de cette batterie prometteuse serait cinq fois plus importante qu’une autre lithiuym-ion standard de même poids.
« C’est la batterie idéale, la batterie du futur », estime le physicien Pierre Langlois, permettant une autonomie de 200 à 300 kilomètres, en plus de pouvoir être utilisée à des températures atteignant moins 40 qui sont, avouons-le, rares en Aquitaine et de posséder une capacité de recharge de 30.000 fois, au lieu de 3.500 actuellement.
Et comme Hydro-Québec recherchait 80 hectares en Europe, avec un raccordement au réseau ferré en plus de certaines facilités, type gaz, électricité, eau, son choix s’est porté sur le bassin de Lacq.
Dans un premier temps, une équipe de recherche s’y établira dès septembre avec la création d’une trentaine d’emplois sur les 3 prochaines années. Il sera hébergé au départ par Chemstart’up à Lacq. De plus, un partenariat sera mis en place avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.
La construction de l’usine est prévue en suivant avec un investissement qui pourrait dépasser 500 millions d’euros. L’objectif est de réaliser le prototype avant la fin de l’année 2016. Si tout se passe bien l’usine pourrait employer à terme 600 personnes.
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