Que va devenir le port de Bayonne (9e port français, avec 1.000 navires par an) dans la nouvelle grande configuration unissant l’Aquitaine au Poitou-Charentes-Limousin ?
C’est pour faire le point qu’Alain Rousset, président de la Région actuelle, et en tant que tel propriétaire du port, s’est déplacé au Pays basque la semaine dernière, avec quelques bonnes nouvelles à annoncer.
Ce qu’il faut savoir…
La première concerne le laminoir des Landes, sis à Tarnos, 18.000m2 érigés sur 10 hectares. On sait que les Italiens du groupe Beltrame ont pris du retard, la faute aux banques frileuses, la faute aussi de l’explosion du marché sidérurgique.
Si tout se passe comme il le faut, son lancement se fera début 2016 (au lieu de fin 2014 comme annoncé initialement). Ce sont 300.000 tonnes d’acier qui sortiront des laminoirs les deux premières années, et 400.000 par la suite. Et, ce qui est loin d’être négligeable, environ une centaine d’emplois directs à la clef, sans compter les emplois indirects.
La seconde touche l’aciérie Celsa, qui occupe l’ancien site des Forges de l’Adour et est pour l’instant la première entreprise du port de Bayonne, avec 38 % de son trafic total. Bien que les élus n’aient rien voulu annoncer, on a cru comprendre que de ce côté-là, quelque chose d’important allait naître.
Une confirmation des propos d’Henri Emmanueli, tenus il y a plusieurs semaines, insinuant qu’un projet industriel majeur allait impliquer Tarnos.
Enfin, une drague a été acquise pour 13,9 millions d’euros (dont 2,5 réglés par l’Union européenne, le reste à la charge de la CCI), bénéficiant des dernières avancées techniques qui va permettre de procéder au clapage de 400.000m3 de sable par an, destinés à rengraisser les plages d’Anglet.
C’est finalement l’entreprise espagnole Astillerons de Murueta qui a été retenue. Sortie du chantier pour cet été, avant les tests et sa mise en service. Puis largage des amarres, en grandes pompes !
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