Une étude a été menée à ce sujet de février à novembre 2021 par Bio Occitanie, le Biocivam de l’Aude, Bio-Ariège-Garonne, le GAB 65 et l’INRAe, financée par le Commissariat de Massif des Pyrénées. L’état des lieux a été réalisé par Amandine Mauger, ingénieur agronome à Agrocampus Ouest, pour une meilleure compréhension des enjeux quant à cette valorisation et différenciation de la viande bio.
Le diagnostic des recherches menées sur l’Aude, l’Ariège, la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées, sur la base de 83 entretiens des acteurs des filières bovines et ovines, a permis d’identifier cinq grandes manières de « faire de l’élevage bio », et de mettre en place un réseau de relations entre les acteurs locaux.
Animé par le GAB 65 – qui le coordonne également - et le Biocivam de l’Aude, ce réseau Élevage Bio des Pyrénées a pour but de défendre et représenter les spécificités pyrénéennes de l’élevage bio du massif, de créer et diffuser de nouvelles connaissances adaptées au contexte, et d’accompagner la transition agro-écologique en prenant en compte les changements climatiques qui vont transformer les territoires.
Il a également pour vocation de développer des solutions collectives visant à valoriser les productions des éleveurs, les synergies et les moyens en faveur du bio, mais aussi favoriser l’installation ou la transmission, tout en agissant sur le renouvellement des générations d’éleveurs en zone de montagne.
Les six départements y sont représentés : Biharko Lurraren Elkartea (Association pour la terre de demain) pour le Pays Basque, Civam Bio Béarn, le GAB 65 pour les Hautes-Pyrénées, Bio Ariège-Garonne, le Biocivam de l’Aude, et enfin le Civambio 66 pour les Pyrénées-Orientales.
Photos : GAB 65
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