La Centrifugeuse fête ses vingt ans à Pau

Bon anniversaire, la Centrifugeuse. Vingt ans, c’est un âge qui compte. D’ailleurs, le bon Brassens le disait avec ses mots : « Le cœur à vingt ans se pose où l’œil se pose. » Et depuis vingt ans, la Centrifugeuse, service culturel de l’Université de Pau a proposé une programmation éclectique, tournée vers les découvertes, en bonne défricheuse qu’elle est.

Et pour l’occasion, ce samedi 24 octobre à 21h (entrée 6 ou 8 euros), elle organise une « soirée performative » qui s’annonce pas piquée des vers.

Ce qu’il faut savoir…

En avant pour une boum, un bal du samedi soir, le plus grand gâteau du monde, des jeux, des clowns, des bonimenteurs, une démonstration de danse astrale, de la voltige et des surprises, des tas de surprises, le tout sous la baguette de la fine fleur des DJ du lieu, toutes époques confondues.

Avec en vedette Ludor Citrik et son spectacle Rance Gression, une tentative de rudologie sauvage et spectaculaire, consistant en « l’étude systématique des déchets, au propre et au figuré, de la représentation. »

Il sera suivi de Sébastien Barrier en Monsieur Loyal, lui que l’on connaît pour ses frasques improvisées et jubilatoires, son art de la digression, ses tentatives d’écriture orales et surtout pour son talent de raconteur d’histoires.

Vous l’avez certainement croisé au détour de la place Royale, du palais des Pyrénées ou du quartier du Hédas, où l’an dernier dans la salle de la Centrifugeuse pour son spectacle « Savoir enfin qui nous buvons ». Entre prêche de bistrotier, dégustation commentée, auto-fiction relative, célébration du présent et ode à l’ivresse. Il sera accompagné sur scène de son chat Ui Ui et de quelques bouteilles de bon vin. Sur l’estrade, il n’y a pas de modération qui tienne.

Vous n’avez rien compris à ce qui précède ? Pas grave. L’essentiel, ce sont les mots, la gouaille, le son, le côté gentiment déjanté du spectacle, bien dans la lignée de la Centrifugeuse, d’autant que si vous préférez les concerts, le vendredi 23 se tiendra « L’homme machine », du Cabaret contemporain, accompagné de la chanteuse suédoise Linda Olah qui se produiront sur du Krafwerk.

Cinq musiciens jouant de la musique électro-techno avec des instruments acoustiques, dont le but est d’ « électriser l’acoustique pour faire danser la musique. »

Pas banal, certes, mais la Centrifugeuse a toujours fait bouger les lignes du spectacle. Alors, quand on a vingt ans, on ose tout ! Bon anniversaire, la Centri !