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TALENTLe parcours « so amazing » d’Émilie Aubry

À 30 ans, la Gersoise d’adoption a tracé son sillon sans jamais faillir, jusqu’à être nominée aujourd’hui aux MTV Music Awards, pour le montage du clip d’Halsey, « Graveyard »...
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Une nomination qu’elle a du mal à concevoir, mais qui apparait comme la résultante de sa forte détermination, d’un brin d’audace et de choix judicieux.

« J'ai toujours foncé tête baissée en suivant mon instinct et en prenant des risques » explique-t-elle depuis Eauze, en vacances dans sa famille. Son premier fan club !

C’est d’ailleurs son père qui, à sa façon, a contribué à cette incroyable aventure. « À 12 ans, je regardais les clips sur MTV avec ma sœur et on les enregistrait sur des cassettes VHS pour les visionner en boucle. Puis mon père a acheté une petite caméra VHS. Naturellement et instinctivement, j'ai voulu l'utiliser tout de suite. Il a ensuite installé un logiciel - Windows Movie Maker- sur son ordinateur, et c'est là que j'ai commencé à filmer des clips et les monter ».

« À 14 ans, j'ai appris toute seule à me servir de la caméra, des cassettes et du logiciel. C'est devenu ma passion je ne pouvais plus m'en passer. J'ai ensuite fait des études de cinéma au Lycée Montesquieu à Bordeaux, puis obtenu un BTS de montage. Ça a toujours été une évidence, je n'ai jamais eu un seul doute sur le choix de ma carrière, dès lors que j'ai tenu cette caméra en main. »

À 21 ans, Émilie “monte” seule à la capitale, pour frapper aux portes des grandes maisons de productions. Elle finit par décrocher un stage de trois mois chez Insurrection, puis un CDI d’assistante monteuse. Mais à 24 ans, son désir de voyager la pousse à tout quitter, pour la mener à Los Angeles. Elle y reste trois mois, le temps d’en tomber amoureuse. De retour en France, son nouvel objectif désormais est de partir s’installer définitivement là-bas. Pour étendre son réseau, elle multiplie ses séjours en Californie. Et ça marche…

« Mon plus grand bouleversement a été de déménager aux Etats-Unis il y a trois ans. C'était un choix réfléchi, mais j'ai dû recommencer ma carrière presque à zéro, faire des petits boulots de montage, pas très bien payés. Être loin de sa famille et ses amis, tout faire dans une autre langue, s'adapter à une nouvelle culture a un côté très enrichissant, mais c'est très difficile. Aujourd'hui, quand je regarde mon parcours je trouve ça incroyable. »

So amazing, jusqu’à cette nomination aux MTV Music Awards, qui se déroulent ce 30 août à New York. Sans invités, Covid oblige, mais qu’Émilie regardera chez elle, à Bordeaux, entourée de ses amis. « Là où tout a commencé » précise-t-elle.

Un peu de répit ensuite ? Sûrement pas ! « J'ai toujours de nouvelles ambitions, j'ai du mal à me contenter de la même chose. J'aimerais m’investir maintenant dans les films et les séries ».

« Pour l'instant je me sens bien à Los Angeles, je suis épanouie dans ma carrière. Je sais qu'à force de travail et patience, j'atteindrai mes nouveaux objectifs. Je n'écarte pas l’idée de travailler en France ou ailleurs ; si on m'appelle je viendrai. Mais pour le moment, mon lieu de vie c'est Los Angeles. Qui sait si plus tard je changerai d'avis ? »

Intrépide Émilie…

A suivre sur sa page Facebook, cliquez ici

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