L’événement se déroule jusqu'au 2 octobre. Devenu un moment incontournable de la saison, le Festival Biarritz–Amérique latine accueille encore du beau linge, sans manquer de respect à quiconque. Tour d'horizon...
Côté écriture, on peut compter sur le nicaraguayen Sergio Ramírez, qui n’a pas fait des lignes toute sa vie, puisqu’il fut longtemps sandiniste, puis entre 1985 et 1990 le vice-président de son pays (sous Daniel Ortega), avant de connaître une reconnaissance littéraire avec l’obtention du Prix Alfaguara pour son roman « Margarita, está linda la mar ». Puis il y a deux ans, du Prix Carlos Fuentes, décerné entre autres par des pointures dénommées Juan Goytisolo ou Mario Vargas Llosa.
[caption id="attachment_12987" align="alignleft" width="215"] Yuri Buenaventura[/caption]
Côté zic, le Colombien Yuri Buenaventura a mis l’ambiance qui convient le 28 septembre, à la Gare du Midi, aux sons de la salsa, du mambo, du cha-cha.
Quant à la programmation cinématographique, elle concerne essentiellement les pays de l’arc central, le Panama, le Costa Rica et le Guatemala.
Avec une nouveauté : le Casino est pour l’occasion équipé en numérique, ce qui procure au spectateur une bien meilleure reproduction des films qu’auparavant, où le DVD régnait en maître.
[caption id="attachment_53624" align="alignright" width="178"] Alfredo Arias.[/caption]
Le jury longs-métrages est présidé par le célèbre metteur en scène et dramaturge argentin Alfredo Arias. Il est épaulé par la cinéaste Delphine Gleize, la comédienne Laure Duthilleul, la productrice Alice Girard et Sergio Ramírez (voir plus haut).
L’an dernier, nous étions 36.000 à avoir suivi le festival. Pour son 25ème anniversaire, le score devrait pouvoir être encore amélioré. On fera tout pour ça, l’événement en vaut la peine.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire