Les usagers des autoroutes ne s’étonnent plus de rien, ni du prix du péage à payer même quand il y a des travaux sur des kilomètres et qu’on doit circuler sur une seule file, même des variations de vitesses sur certains tronçons.
A ce propos, la partie comprise entre Briscous et la jonction de l’A 64 à Bayonne était révélatrice, obligeant l’automobiliste à passer de 130 à 110 km/h, avec radar en bas de la côte, histoire de gagner quelques sous. On connaît la raison de cette bizarrerie : cette partie était classée RD1. C’est-à-dire une route départementale.
Ce qu’il faut savoir…
Il fallait en finir un jour avec cette anomalie. C’est ce qui a été fait en janvier dernier avec son intégration dans le parc d’Autoroute du Sud de la France (ASF). Coût pour l’usager : néant ; pas de péage supplémentaire en vue.
Quoique, pour mettre le tronçon aux normes, des travaux sont prévisibles, avec la réhabilitation de la chaussée dans les deux sens, sur les onze kilomètres, l’installation de nouvelles glissières, la pose de grillage sur les bas-côtés, une bande d’arrêt d’urgence passant de 1,6 mètre à 3, sans oublier les bornes d’appel et les 14 refuges.
Tout cela réalisé, à l’horizon décembre 2016, on s’attaquera à l’échangeur de Mouguerre-Bourg et à ses bretelles d’accès. Ce qui devrait améliorer considérablement le flux autoroutier. Mais en attendant, la vitesse – désolé – sera limitée à 90 km/h, ce qui signifie beaucoup moins sur les heures de pointe. Vinci a dégagé une enveloppe budgétaire de 42 millions d’euros pour mener à bien cette méga réalisation.
Espérons que ces 11 kilomètres resteront gratuits longtemps, oui, espérons.
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