Tous les moyens de locomotion sont bons pour sillonner la côte landaise. Et Dieu sait que les touristes qui s’y rendent en masse chaque été ne manquent pas d’imagination de ce côté-là. Encore que la méthode la plus ludique, la plus écolo et sans doute la plus plaisante consiste à s’y balader en vélo.
C’est pour ces cyclotouristes que la Vélodyssée a été créée en 2012, reliant Roscoff à Hendaye, soit 1.256 kilomètres de d’itinéraire facile, sécurisé, balisé et jalonné d’étapes touristiques majeures.
C’est ainsi que sur le littoral landais, on a recensé 6.000 pédaleurs entre le 1er avril et le 31 octobre. Et on en sait déjà beaucoup sur leurs comportements.
Ce qu’il faut savoir…
Cela grâce à une étude menée par les 89 partenaires du parcours landais, comme les hébergements touristiques, les loueurs de vélos, les offices de tourisme et des sites de visites et de loisirs labellisés Accueil Vélo.
Des chiffres ? Vous voulez des chiffres ? En voilà : 9,7 jours sont passés en moyenne sur la Vélodyssée. Le nombre de kilomètres parcourus par jour est de 62. Côté itinéraire, 86 % l’ont rejointe avec un aller simple, le retour étant effectué par un autre moyen de transport (42 % en train, 40 % en voiture).
Côté mode d’hébergement, c’est le camping qui gagne le pompon, avec 70 % d’utilisateurs, devant l’hôtel (36 %), le camping car n’étant utilisé que par 0,5 %. Motif principal invoqué : une question de budget.
Quant aux activités pratiquées, elles concernent en priorité la visite de villes ou de villages (67 %), la baignade (57 %), la restauration (45 %), le shopping n’ayant les faveurs que de 10 % des cyclos, tout comme la visite de cave ou celle de dégustation de produits du terroir.
La dépense globale moyenne par jour et par personne est estimée à 56 euros (21 % pour l’hébergement, 25 pour la restauration). Cette discipline se pratique en couple (44 %) ou avec des amis (25 %), 54 % sont des hommes, donc 46 % des femmes, cqfd. 30 % sont des cadres ou proviennent de professions intellectuelles supérieures 30 %), de retraités (29 %), les agriculteurs ne représentant que 1 %.
Enfin, la clientèle française est présente à 81 %, devant l’espagnole (3,5 %) l’Angleterre et la Hollande (3,4 %).
Voilà beaucoup de chiffres et de pourcentages, certes, mais ils permettront de mieux cerner cet été les attentes de ces nouveaux touristes avec qui il faut désormais compter.
http://vimeo.com/115223320
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