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L'eusko, première devise locale d'Europe

Un exemple à suivre, notamment pour la tinda, sa voisine béarnaise. Les deux monnaies veulent coopérer afin de progresser ensemble vers une meilleure optimisation...
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En circulation depuis cinq ans, l'eusko a été la première à dépasser la barre du million d'unités. Elle en compte aujourd’hui le double.

C'est grâce à son fonctionnement, relativement simple, que l'eusko a pu séduire tant de monde. En effet, tout d'abord, 1 eusko est égal à 1 euro. Une base simple, qui évite les maux de tête lorsqu'il faut convertir.

Ensuite, tout est numérique et automatique. Ainsi, un virement se fait seul, de compte à compte, grâce à une application mobile (euskopay) ou simplement grâce à une carte de paiement. Des bureaux de change informatiques existent également, permettant de convertir ses euros en euskos, et inversement.

Au Pays Basque, cette monnaie locale est utilisée par 3.800 consommateurs pour effectuer leurs paiements à un peu plus de 1.100 entreprises.

L'autre point fort de ces monnaies locales, c'est leur encrage sur le territoire. En effet, elles ne sont utilisées que pour des transactions en circuit court. Cela permet de créer du lien entre les différents acteurs locaux et les consommateurs. L'argent investi localement reste dans la région et profite donc à l'économie territoriale.

Sur le modèle de son voisin basque, le Béarn a lui aussi voulu lancer sa monnaie locale, la tinda. Comme l'eusko, elle s'inscrit dans l’Economie sociale et solidaire (ESS). Ce point commun a favorisé le rapprochement des deux entités, avec comme but de s'entraider pour passer un nouveau cap.

Un dossier commun a été présenté au département des Pyrénées-Atlantiques pour demander une aide financière. La tinda en serait largement bénéficiaire, pour investir dans ses outils numériques, en se basant sur ce qu'a déjà fait l'eusko. L'autre idée des béarnais est de créer un annuaire pour répertorier l'ensemble des commerces et des entreprises qui utilisent la monnaie. Histoire de simplifier les démarches de paiement et de mettre en avant les acteurs locaux.

De son côté, l'eusko s'est montré intéressé par cette idée d'annuaire. En contre-partie de l'aide apportée pour la restructuration de la tinda, l'eusko pourrait bénéficier d'une application mobile, qui, en plus de donner les noms des entreprises, donnerait également leurs adresses.

Plus d'informations sur l'eusko – cliquez ici

Plus d'inforations sur la tinda – cliquez ici

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