« Médecins pour demain » a appelé les praticiens à fermer leurs cabinets cette semaine, avec l’appui de plusieurs syndicats professionnels. Cette mobilisation illustre l’importance du malaise .
La sonnette d’alarme est tirée en vain depuis des années face au constat qu’il est demandé beaucoup de choses aux médecins généralistes sans leur donner les moyens indispensables. Manque de personnels pour les tâches administratives et pour répondre aux exigences des caisses d’assurance maladie, augmentation du nombre de consultations avec des journées à rallonge...
Alors que leur rôle est indispensable, à la fois comme premier recours, et comme plaque tournante pour faire la synthèse de l’état de santé du patient, assurer le suivi, et coordonner l’action avec les autres praticiens.
Ces différentes missions ne sont pas toutes reconnues et rémunérées normalement. Ce qui met la profession dans l’impasse, et décourage les jeunes de s’engager dans la galère. Le mal est profond. Il serait temps de prendre les mesures indispensables.
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