Cette mesure radicale a été prise à la suite à de signalements de suspicions d’infection alimentaire associées à la consommation d’huîtres provenant de cette zone conchylicole. Les services de l’État ont demandé des analyses à partir de prélèvements d’échantillons.
Dans l'attente des résultats des analyses, les professionnels, en lien avec la DDETSPP, se sont eux-mêmes engagés à ne pas commercialiser les huîtres produites dans le lac marin d’Hossegor.
Les résultats des analyses réalisées à la fois dans le milieu, et sur des coquillages issus de lots suspectés d’être à l’origine d’infections alimentaires, confirment une contamination par norovirus des huîtres produites dans le lac marin d’Hossegor.
Les norovirus constituent les principaux virus de la gastro-entérite chez l’homme. En cas de présence dans le milieu aquatique, ils peuvent s’accumuler dans les coquillages, notamment les mollusques filtreurs.
La réouverture de la zone interviendra après retour à des conditions favorables pour la santé publique.
Pendant cette période de fermeture sanitaire, les ostréiculteurs du Lac d’Hossegor peuvent toutefois continuer à commercialiser sur place des huîtres saines, en provenance d’autres bassins de production dans lesquels la commercialisation de ces coquillages ne ferait pas déjà l’objet d’une mesure réglementaire d’interdiction.
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