Sonnez hautbois, résonnez musettes, amis du déconando et du n’importe quoi, accourez en masse car c’est ce week-end que va se tenir en la bonne ville mariale la quatrième édition du festival Rue barrée, des shows dans la rue en veux-tu, en voilà, avec du spectacle vivant et gratuit, et du rire, beaucoup de rire ; en résumé, du pur bonheur d’être ensemble !
Comme le dit le maire de Lourdes, Josette Bourdeu, il s’agit d’un « sidérant succès public qui, sous les nez rouges et la folie contagieuse, témoigne du sérieux de l’entreprise. »
Qu’on en juge : ce vendredi, c'était l'inauguration du festival place Capdevielle, suivie de la « Furieuse tendresse » avec trois fous furieux qui ont repris les succès de l’album « Horses » de Patti Smith. La soirée s'est terminée au square du Palais des Congrès avec un concert rock pour « presque tout public » mené par le groupe « Demi mondaine ».
Samedi, on débute tôt, enfin dès 10h autour du marché avec des percussions africaines, ainsi que sur la place des Rochers avec un clown burlesque. L’après-midi, rue de l’You aura lieu un spectacle/jeu, « Bois ta lettre », destiné aux plus de dix ans, suivi d’un spectacle de jonglage, au rythme de la mandoline et de la derbouka. Passons, tant les propositions sont nombreuses, pour parvenir au soir avec trois shows : le premier place Capdevieille, « Le Cabaret des Acrostiches », suivi sur le parking de la mairie de « manger » (qui dénonce la mal bouffe), du théâtre plein d’humour, et au square du Palais, d’un cabaret swing, « The Mitchi Bitchi bar ».
Enfin le dimanche verra un petit-déjeuner conté, du théâtre avec « Debout sous l’orage », ou « Les 3 Mousquetaires à 2 » un apéritif musical, des marionnettes, de l’humour grinçant, des clowns, des jeux, des contes, de la danse hip hop, de la fanfare funk. De quoi donner le sourire à tout le monde.
Deux précisions, pour finir : en cas de pluie, les spectacles seront joués à l’abri, les lieux choisis seront alors indiqués à l’accueil du festival. Quant à la petite soif, ou au petit creux, ils seront apaisés à la buvette du festival et sa restauration rapide, mitonnée par le lycée d’enseignement professionnel de l’Arrouza, au kiosque à musique.
Ça, c’est un festival de bonne humeur, ou on n’y connaît rien !
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire