Après deux ans d’absence pour cause de Covid, tout le monde a des fourmis dans les jambes : les organisateurs, l’ensemble du tissu associatif et sportif de la ville, et les enfants scolarisés en section bilingue, de la maternelle au collège, et bien sûr les musiciens et festivaliers.
Comme par le passé, le carillonneur Francis Paillas ouvrira les festivités à 18h30, par un concert atypique. « J’interprète des œuvres traditionnelles, classiques, ainsi que de petites ritournelles, mais je débute et clôture toujours mon intervention par “Se Canto”. Il n’y a que huit cloches sur ce carillon, rien à voir avec celui de l’église Saint Sernin à Toulouse qui en a une vingtaine, ou ceux du nord de la France qui en comptent entre 50 et 60, et permettent de jouer avec les mains et les pieds. Ce n’est pas techniquement très compliqué, mais, à la base, ces œuvres n’ont pas été écrites pour un carillon… ».
Les enfants seront ensuite sur scène à 19 heures pour y interpréter quelques chansons, avant de retrouver d’autres inconditionnels gersois de la première heure, “L’Isl’Ô’Big Band”, ensemble jazz rebaptisé pour l’occasion “ L’Isla òc Big Band”.
Le bal traditionnel sera assuré par “Les Irètges”, venus d’Ariège, pour une musique où se mêlent joyeusement soubassophone, hautbois du Couserans, fifre, percussions et accordéon chromatique. La soirée se terminera avec la fanfare toulousaine déjantée, “Funky Style Brass”, qui promet de prolonger l’humour en musique jusque tard dans la nuit.
Entre chaque concert, la batucada des Açores les “Batukes” prendra le relai pour assurer l’animation. Quant à la restauration, les associations sportives locales proposeront des repas le samedi soir, tout autour de la place, parce qu’il faudra bien reprendre un peu de forces entre deux danses !
On vous a prévenus, “Escota é Minja”, ce n’est pas qu’écouter des concerts – gratuits - et manger. C’est surtout s’amuser et créer du lien entre les générations, en célébrant la culture occitane…
Crédit photo : Pierre Lombard
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire