Après avoir planché sur l’avenir de ce rendez-vous XXL, le Collectif 2032 (en référence au centenaire des fêtes) a dévoilé des initiatives concrètes afin d’éviter les débordements néfastes, voire dangereux. Le but est aussi de remettre les Bayonnais et la culture basque au cœur de cet événement qui ne cesse de grossir, au risque de devenir ingérable.
La tragédie qui a frappé l’édition 2023 (un habitant agressé mortellement en rentrant chez lui) a servi de déclic, de même que le record d’affluence (1,3 million de festayres).
Ce collectif fait des propositions concrètes pour pouvoir apporter des évolutions significatives, d’ici la prochaine édition, avancée du 10 au 14 juillet (en même temps que Pampelune), en raison des contraintes pesant sur les services d’ordre avec les Jeux Olympiques de Paris.
Parmi ces mesures : le déplacement de la fête foraine pour éviter une saturation de la place de la Liberté ; la valorisation de la musique vivante ; des limitations ponctuelles concernant les sonorisations extérieures ; une coordination entre les cafetiers, restaurateurs, associations et peñas avec une organisation en îlots ; une application pour alerter, prévenir, orienter ; un protocole pour la lutte contre les violences et discriminations sexuelles ; une implication de la jeunesse dans la préparation et le déroulement des Fêtes ; des ateliers dans les établissements scolaires, pour faire remonter des idées ; une amélioration de la collecte des déchets ; la lutte contre les mictions sauvages, etc.
Participent à ce collectif : le Groupement des peñas bayonnaises, l’Union des métiers de l’industrie de l’hôtellerie (hôtels, restaurants, cafés, discothèques…), l’association des commerçants, la Carré des résidents, Baiona banda, Kasu, Besta alternatiboak, les Gaiteros du roi Léon, etc.
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