En France, ce sont plus de 33.000 personnes qui sont considérées comme réservistes. Des actifs qui, pour quelques jours dans l'année, troquent leurs tenues quotidiennes pour des uniformes militaires : armée de l'air, de terre, marine, gendarmerie.
Dans ce dernier corps d'armée, la formation pour devenir réserviste se nomme la PMG (Préparation Militaire Gendarmerie). Une période durant laquelle les futurs réservistes apprennent à manier une arme, et à réagir face à des situations qu'ils seront amenés à rencontrer dans l'exercice de leurs fonctions.
Pour rendre la formation encore plus concrète, à Pontonx-sur-l'Adour, il a été imaginé une ultime journée, découpée en plusieurs ateliers de mise en pratique. C'est dans une usine désaffectée de la commune qu'une cinquantaine de futurs réservistes se sont confrontés à un parcours de tir, une progression dans le noir, une course d'orientation, la simulation de situations délicates, et la restitution sous la forme d'un compte-rendu opérationnel. En bref, ce qui composera la majeure partie de leurs missions.
Unique en France à cette échelle, le dispositif pourrait bien se généraliser partout en France. C'est en tout cas le souhait du général Jean-Pierre Gesnot, patron des réservistes de la gendarmerie sur l'ensemble du territoire.
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