Abonnez-vous
Publié le

La mise en valeur du beau, une passion pour Frédéric Viano

Au travers de Fred Drone Réalisation, son activité secondaire, ce régisseur de spectacle sublime des paysages et immortalise des moments forts. Et comme le nom de la structure l'indique, sa particularité c'est le pilotage de drones...
Frédéric Viano se prend en photo dans un miroir.Photo : Frédéric Viano / Fred Drone Réalisation.
Une activité qui passionne Frédéric Viano depuis plusieurs années maintenant, mais que le réalisateur ne veut pas dominante. L'idée est que cela reste surtout une passion, à consumer durant son temps libre...

C'était il y a 6 ans que Frédéric Viano découvrait les drones. « J'avais déjà cette activité de vidéo en parallèle de mon travail au théâtre de Mimizan, et je trouvais que les possibilités qu’offraient les drones étaient fantastiques », commence-t-il. À cette période, le pilotage de drone n'est pas aussi développé qu'aujourd'hui, et les prix sont donc très élevés. « J'ai dû construire mon propre drone en achetant des pièces par-ci par-là. Depuis ça a bien évolué, et je peux acheter des appareils déjà complets qui sont très bien pour ce que j'en fais ».

Justement, grâce à cet outil, Frédéric Viano offre à ses clients des images uniques. « Souvent ce sont des paysages. J'aime le fait de mettre en valeur un lieu dans son environnement, il y a un côté très artistique qui me plaît beaucoup, surtout que je peux mélanger dans la vidéo finale des images en drone et des images au sol », explique-t-il. Car oui, au travers de Fred Drone Réalisation, le vidéaste est aussi bien au sol que dans les airs, ce qui lui permet par exemple de s'occuper aussi de captations pour des artistes, de shootings photos, etc. « Je peux aussi bien travailler pour des particuliers, des organismes publics, des associations, des entreprises, etc. Je m'adapte à chaque demande finalement ».

La ville et l'Office du Tourisme de Mimizan ont par exemple pu bénéficier de ces services pour une mise en valeur du territoire et de ses richesses naturelles. « C'est une autre vision d'un lieu que l'on connaît, c'est très intéressant. Et puis ça fait une chouette vidéo, le rendu final est très sympa ! ».

Passionné depuis ses premiers vols, Frédéric Viano ne souhaite pas pour autant délaisser son activité de régisseur qui l'occupe depuis une vingtaine d'années. « C'est une activité secondaire et c'est très bien comme ça. Le fait que ce soit une passion, quelque chose que je réalise pendant mon temps libre, ça me va parfaitement », relativise-t-il.

Et pour cause, malgré le développement du drone, et l'apparition d'opérateurs un peu partout, aussi bien sur le territoire que dans le reste de la France, le secteur reste relativement instable. « D'une part, il n'y a pas une énorme demande ici. Si je souhaite en vivre, il faut que je m'étende sur toute la France. D'autre part, beaucoup d'opérateurs font ça sans les diplômes nécessaires, ni sans les autorisations ». Car pour bien comprendre, piloter un drone c'est comme piloter un petit avion, ou un ULM : il faut un diplôme, et il faut déclarer ses vols pour en obtenir les autorisations cinq jours avant. « Et puis il y a des règles à respecter pour l'altitude, la vitesse, etc. C'est très réglementé, mais tout le monde ne respecte pas toujours les règles, et on peut perdre une prestation au profit d'un opérateur qui ne s'attache pas à être en règle ».

Ainsi, Frédéric Viano avance « tranquillement », avec des idées et des projets au compte goûte selon son emploi du temps. « En général, j'essaye de faire des choses un peu différentes tous les ans. J'ai quelques idées, comme par exemple une exposition photo qui mélangerait mes clichés aériens et terrestres pour faire un truc sympa. Mais ça reste à voir », conclut celui qui, avec la saison estivale en approche, et les clients qui voudront communiquer grâce à des images à couper le souffle, aura largement de quoi faire pour sublimer Mimizan et ses alentours...

Timothé Linard

Photo : Frédéric Viano / Fred Drone Réalisation.

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi