Mais c’est aussi un juste retour des choses, et un très beau cadeau pour les 50 ans du domaine, puisque cette discipline (qui fait partie des sports non motorisés les plus rapides avec la chute libre) a vu le jour dans les Pyrénées sur cette même station en 1985, sous l’impulsion des frères Montès, Bruno et Jean-Lou.
Après une année inachevée pour cause de crise sanitaire, les concurrents ont donc hâte de rechausser les skis, et le spectacle promet d’être particulièrement impressionnant. Tant par la configuration de la piste - départ à 2020 m d’altitude, arrivée à 1840 m, 750 mètres de descente avec passage maximal à 47% - que par les 250 km/h que peuvent atteindre les plus téméraires, à l’image de Bastien Montès, champion du Monde en 2017.
Car les “KListes” - nom issu de l’abréviation de “kilomètre lancé”, autre appellation du ski de vitesse - doivent s’élancer dans une forte pente afin d’accomplir des records de vitesse. Les meilleurs peuvent alors dépasser celle d’un avion au décollage, tout en subissant une accélération identique à celle d’une Formule 1.
Accrochez vos estomacs !
Les 18 et 19 janvier, l’équipe de France sera présente pour les entraînements libres, avant la course FIS et open “Jean-Lou Montès”, Championnat de France le 20 janvier.
Du 22 au 24, se déroulera une épreuve de Coupe du Monde par jour, avec les meilleurs skieurs de Suisse, France, Autriche, Italie, Espagne, Slovaquie, Belgique, Angleterre, Tchécoslovaquie, Suède, Canada, Japon, États-Unis, Russie, Finlande, Andorre, Allemagne et Nouvelle-Zélande.
Après cette première étape pyrénéenne, la Coupe du Monde se poursuivra à Vars, dans les Hautes-Alpes, Grandvalira en Andorre, et Idre Fjäll en Suède.
Mais pour l’instant, c’est vers Gavarnie-Gèdre que tous les regards se tournent, tandis que la mobilisation est à son comble pour que cet événement se déroule dans les meilleures conditions possibles.
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