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GIVRÉES4 Landaises et 2 Basques dans une aventure hors normes

Mercredi 4 janvier à 20h, plage de Lima : Stéphanie Barneix, Alexandra Lux, Emmanuelle Bescheron, Itziar Abascal, Margaux Calvet et Marie Goyeneche se sont jetées à l’eau.
GIVRÉES – 4 Landaises et 2 Basques dans une aventure hors normes
PresseLib’ vous a déjà parlé de cet incroyable défi lancé par ces intrépides Waterwomen. Un défi physique qui repousse bien des limites, accompagné par un défi du cœur dédié aux enfants vulnérables qui combattent le cancer : « Paddling for children ».

Les 6 jeunes femmes se sont donné 90 jours pour traverser le Pacifique en paddleboard : 8.000 km entre le Pérou et la Polynésie française, à la force des bras.  Elles sont accompagnées par un voilier d'assistance. Cela permet aux rameuses de se reposer, d'être en sécurité en cas de problèmes, et d'assurer le suivi de la traversée.
 
Ces 6 têtes « givrées » tentent un exploit, unique au monde, aux multiples facettes. La performance sportive sera accompagnée par un volet scientifique important : il est prévu des prélèvements d'eau du Pacifique, tout au long de la traversée, pour étudier l'acidité des océans et la concentration de nanoparticules de plastiques. Sur le plan médical, des études seront menées par le CERS (Centre européen de rééducation du sportif) de Capbreton sur les rameuses et leur sommeil, leur hydratation et déshydratation, ainsi que sur leurs postures.
 
Cette aventure aura également un double impact indirect : avec un pôle pédagogique pour les milieux scolaires, comprenant des actions de sensibilisation sport-santé dans le cadre de « un défi dans mon école » ; et avec un pôle « Super Optimist » qui développera des programmes d'accompagnement spécifiques dans les hôpitaux.

100 euros par kilomètre…

L'association basco-landaise Hope Team East est à l'origine de cette incroyable et vertueuse aventure. Elle a mis en vente chacun des 8.000 kilomètres à des partenaires, à raison de 100 euros l'unité, pour récolter des fonds et aider les enfants atteints de cancer.
 
« Cette expédition est finalement le reflet de qui nous sommes. L'association, c'est le dépassement de soi, mais aussi l'inspiration d'une communauté, et l'expression que le sport peut être un merveilleux exutoire. C'est un moyen de lutte. C'est le nôtre. Comme on aime à le dire, on a tous des océans à traverser. »
 
Les fonds recueillis permettront de concevoir et développer les actions Sport & Mental auprès des enfants de France, mais aussi de pays partenaires de la traversée. « Plus globalement, ce défi a pour ambition de mettre en lumière ces supers Héros qui se battent au quotidien contre la maladie, d’accompagner les familles et amis qui traversent ces épreuves de la vie ».

Récidivistes…

Ce n'est pas la première fois que ces jeunes femmes se lancent dans ce genre de défi complètement fou. On peut par exemple citer leurs deux précédentes expéditions : une traversée de l'Atlantique en 2009, de Cap Breton au Canada jusqu'à Capbreton dans les Landes, soit 4.830 km à la rame en 54 jours.
 
Plus récemment, en 2015, l'objectif était le passage du Cap Horn, « le point de terre le plus au sud du monde », tout en bas de l'Amérique Latine. Cela leur avait pris 12 jours, là aussi à six bras, avec des conditions difficiles et des eaux avoisinant les 2°C.
 
« La première traversée, c'était pour se prouver qu'on est en vie. La seconde c'était pour se dépasser. La troisième sera pour montrer que rien n'est impossible », scandent les sportives.
 
Rendez-vous sur le site internet Cap Optimist pour suivre cet exploit
 
Lire aussi : Une grande aventure pour une noble cause, interview d’Alexandra Lux

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