En 16 ans, l’International Surf Film Festival s’est progressivement imposé comme un événement culturel et artistique à part entière. Pendant quatre jours, sur le site de la Chambre d’Amour, des écrans géants permettent au public de voir gratuitement les films.
Événement pionnier en la matière, le festival met en lumière les meilleures productions et réalisations de l’année. Face à l’océan, sur le site de la Chambre d’Amour, des écrans géants plein-jour permettent aux amateurs de glisse et de sensations fortes, aux amoureux de la nature et du cinéma de visionner gratuitement l’intégralité des films en compétition.
Ce rendez-vous incontournable, dédié aux amateurs de glisse, de sensations fortes et aux amoureux de la nature, propose au sein de sa sélection officielle le meilleur de la production et réalisation de films de surf. Cette année, 25 films seront projetés : 17 longs-métrages, 8 courts-métrages et un film hors compétition.
Une sélection qui met en avant le surf au féminin…
Le Film « De mer en filles », réalisé par Lisa Monin et Sébastien, raconte le surf polynésien féminin. Dans la famille Fierro, toutes les filles surfent, à commencer par la mère. Elle est même une pionnière sur la petite île d’Huahine. Le documentaire suit Kohai (14 ans), Heimiti (16 ans) et Vahine Fierro (20 ans), est déjà championne du monde de surf par équipes 2021.
Dans Brilliant Corners Algeria, Sam Bleakley commence son voyage à travers l'Algérie, rejoint par la longboardeuse et écrivaine australienne Lucy Small, le surfeur et aventurier français Erwan Simon, et la locale Dihya Nasri, l'une des rares pratiquantes de ce pays. L'équipe part à la découverte de plus de 1.000 miles de côtes méditerranéennes, pour la plupart non ridés, et rencontre des passionnés locaux au sein d'une communauté très soudée.
Le documentaire biographique « Iballa Corazon de escamas », réalisé par Jose Hernandez, montre la partie la plus intime de son histoire de la vie d'une athlète qui n'a pas seulement conquis la scène internationale de la planche à voile, mais qui a également eu le souci d'assumer, entre autres, son rôle et son engagement au cours des dernières années dans notre société. Il raconte son combat pour inclure les jeunes dans les compétitions de la PWA, pour l'égalité des sexes dans les récompenses sportives officielles, son travail pour promouvoir la conservation, la défense de l'environnement et l'étape historique et jamais atteinte par une femme, de gagner en 2018 le World Windsurfing et SUP (Stand Up Paddle).
Autre film en compétition, « Enfer et paradis » a été réalisé par Antoine Chicoye, Michaël Darrigade et Alex Lesbats. Il s’agit d’une plongée intimiste dans le monde des grosses vagues de Justine Dupont. L'histoire commence le 11 février 2020 à six heures du matin. La championne déguste un petit-déjeuner avant de prendre ce qui deviendra l'une des deux plus grosses vagues de sa vie, un monstre pour l'histoire.
Enfin, le documentaire « Rebirth », de la réalisatrice Laura Basil Duncan, met en scène Benoit, un surfeur du Pays basque, qui se bat pour son amour des vagues après avoir perdu un bras à la suite d'un accident.
Grâce à une profonde persévérance et à un esprit optimiste, le défi de l'adaptation développe Benoit à la fois physiquement et mentalement. Le voyage le pousse à réapprendre et à trouver la liberté du surf une fois de plus, quoi qu'il arrive.
Deux fortes personnalités féminines dans le jury…
Présidé par l’ancien surfeur professionnel portugais Tiago Pires, également connu sous le surnom de "Saca", le jury est composé de neuf personnalités passionnées de surf et de cinéma. Il annoncera le palmarès et décernera sept prix à l’occasion de la cérémonie de clôture.
Toujours dans l’optique de mettre en avant le point de vue des femmes sur le surf et le cinéma. Le jury de cette 17e édition de l’International Surf Film Festival est composé de deux personnalités féminines liées au monde de l’art et du surf.
Tout d’abord Koralie, une artiste contemporaine originaire d’un village en petite Camargue. Elle se découvre une passion pour le graffiti, qui la pousse à peindre sur les murs des depuis plus de 20 ans. Elle puise son inspiration de ses voyages, des différentes cultures et traditions des pays du monde et devient d’ailleurs une des premières femmes françaises à s’exprimer illégalement in situ. Elle vit et travaille aujourd’hui sur la côte basque.
Ensuite, basée à Anglet, Elisa Routa est journaliste indépendante et autrice, fascinée par le mouvement. Elle documente depuis 15 ans l’univers du surf et de l’aventure pour des publications ancrées à la fois dans les médias traditionnels et le secteur numérique (Surfer's Journal, Surf Session, Vogue, Les Others, Herewith, …).
Elisa Routa a ainsi travaillé en tant que rédactrice en chef de magazines dédiés au monde de l’outdoor et à la vision contemporaine des océans. Aujourd’hui, elle est chargée du journal Warm, un espace collaboratif ayant pour mission de faire résonner la voix des femmes dans le monde de la glisse à travers une approche environnementale et intersectionnelle.
Retrouvez le programme complet sur le site de l’International Surf Film Festival
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