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Jonathan de Belmont s'active pour l'attractivité du médico-social

Originaire de Montauban, le directeur de l’Association d’action sanitaire et sociale Sud-Aquitaine vient de prendre la tête du réseau des Ehpad de Béarn et Soule, qui fédère 51 établissements.
Jonathan de Belmont, directeur général de l'Association d’action sanitaire et sociale (AASS) Sud-Aquitaine et nouveau président du Réseau des Ehpad de Béarn et Soule .
Jonathan de Belmont, directeur général de l'Association d’action sanitaire et sociale (AASS) Sud-Aquitaine et le nouveau président du Réseau des Ehpad de Béarn et Soule .
Association d'Action Sanitaire et Sociale Sud-Aquitaine
Après avoir épousé une béarnaise, ce Tarnais de 42 ans est finalement tombé aussi amoureux de son territoire. La qualité de vie, les challenges professionnels proposés et le partage de la culture du Sud-Ouest l’ont séduit.

Durant ses études de commerce à Toulouse, Jonathan de Belmont recherchait un métier qui « a du sens, avec une vraie utilité sociale et sociétale, un travail humain, autant pour le patient que pour le personnel ».

C’est à la suite d’un stage qu’il décide de se spécialiser dans la gestion des établissements médicaux sociaux. Les multiples compétences (ressources humaines, négociation des achats et la gestion de projets centrés autour de l’humain) lui apportent un certain équilibre.

Depuis 2014, il est le directeur général de l’Association d’action sanitaire et sociale (AASS) Sud Aquitaine gère le quotidien et les projets de 10 établissements des Pyrénées-Atlantiques, dont l’Ehpad de Coulomme à Sauveterre-de-Béarn.

En 2015, Jonathan de Belmont fait partie du regroupement de quelques directeurs d’établissement médicaux-sociaux à l’origine de la fondation du Réseau des Ehpad de Béarn et Soule (REBS). Créé le 5 octobre 2016, le Réseau des EHPAD Béarn et Soule s’est développé pour partager une culture gérontologique commune.

Cette collaboration entre les adhérents permet de nombreuses actions mutualisées, comme des appels à projets communs favori-sant l'adaptation au nouveau paradigme médico-social. Le REBS est un acteur important pour les entreprises de contrôle et de tarification, ainsi que de la culture gérontologique partagée. Jonathan de Belmont a été le vice-président du REBS pendant cinq ans sous le mandat d’Eric Miloua, avant de lui succéder.

Au sein de notre réseau, la notion d’équipe est cruciale, il a montré tout son intérêt pendant la crise du Covid, durant laquelle les adhérents ont fait preuve de solidarité et se sont soutenus psychologiquement. Le REBS n’a jamais été aussi actif que pendant la pandémie : nous avons fait des achats groupés pour le matériel et l’avons réparti en fonction des besoins

Attractivité et monter en compétence

L’un des premiers axes de travail de Jonathan de Belmont sera de rendre les métiers médicaux sociaux plus attractifs. La promotion du secteur auprès des jeunes et des demandeurs d’emploi était également l’un des chevaux de bataille d’Eric Miloua, son prédéccesseur, qui est à l’origine de la plateforme territoriale de santé (PTS).

Cet outil a pour vocation principale de permettre l’action partagée de ces structures qui souhaitent innover sur les métiers en très forte tension. Sont particulièrement visés les métiers suivants : aide-soignant, infirmier, agent de service, auxiliaire de vie, ergothérapeute, psychomotricien, moniteur d’atelier, éducateur spécialisé…

Autre enjeu pour le nouveau président : « porter la véritable image de nos établissements. On s’attarde trop sur les cas problématiques, on en oublie que ce n’est pas comme ça partout. Je ne nie pas les difficultés que connait notre secteur. Ça fait bien 10 ans qu’on attend une grande loi pour améliorer le quotidien des professionnels du médico-social, et par extension, des patients. Et encore, notre département est mieux loti que d’autres par rapport au ratio d’encadrement ».

Enfin, Jonathan de Belmont entend aider les acteurs de la filière à monter en compétence, grâce aux formations professionnelles et la création de synergies locales. Le volet communication est également important pour ce Béarnais d'adoption, qui souhaite structurer et porter les bons messages auprès des autorités.

Il pourra cependant s’appuyer sur une équipe composée de trois vice-présidents : Anne-Laure Bourreau, directrice de l’Esquirette, Laurent Peret, directeur de l’Ehpad Le Foyer, à Lons et d’Eric Miloua, à la tête de l’Ehpad de Sauvagnon.

Noémie Besnard

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