Et un talent de plus à Anglet ! Enfin, de justesse, puisque Julia Pajot ne s’y est installée avec ses parents que depuis un an.
Et contrairement à la coutume locale, ce n’est pas en surf qu’elle a brillé, mais aux Hollywood Music in Media Awards, qui récompensent chaque année les meilleures musiques originales.
Et dans la catégorie « film indépendant court métrage, c’est elle qui a remporté la timbale. Félicitations.
Ce qu’il faut savoir…
Angloy elle est, mais c’est à Tokyo qu’elle a vu le jour, avant d’être trimballée en Angleterre et aux Etats-Unis, au gré des déplacements de son père.
À huit ans, sa mère la met au piano et quatre ans plus tard, elle intègre la Guildhall School of Music and Drama, où elle développe sa technique en même temps que la composition. Tant qu’à faire, elle apprend à chanter aussi.
On la remarque en concert au Barbican Center, dans le chœur de la BBC, puis à Houston, à Nice, en même temps qu’elle se présente à un certain nombre de concours, catégorie composition, discipline vers laquelle elle s’oriente avec bonheur.
C’est ainsi qu’elle présente en 2009 « Le Chant nocturne », pour l’Orchestre national de Lorraine, sous la baguette de Jean Deroyer.
Mais plutôt que de courir deux lièvres à la fois, Julia s’est trouvé un créneau plutôt intéressant, car assez dédaigné : la musique de films. Et comme à 28 ans, on ose tout, elle a carrément présenté à Hollywood son travail sur le court-métrage « Impulsion ». Bingo !
L’institution du Hollywood Music in Media Awards lui a récemment décerné le prix de la Meilleure musique originale, dans la catégorie films indépendants. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, elle a également raflé un trophée d’argent et un autre de bronze aux Global Music Awards.
Finalement, Julia a bien fait de ne pas se mettre au surf !
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