Il était une fois, il y a trèèèèèsssss longtemps, en 1975, un chaudronnier apprenti chez Dassault à Anglet qui décida de créer sa petite entreprise (... qui ne connaîtrait pas la crise, disait la chanson). Les autres demeuraient petits, mais lui décida de grandir, grandir, encore et encore.
Son petit garage de 200 mètres carrés à Ayherre, où se fabriquaient les petites pièces pour avions, se changea en un hangar de 1.000 mètres carrés à Hasparren cinq ans plus tard. Il grandit et grandit encore. Lauak devint un ensemble de 3.500 mètres carrés à Ayherre, et 10.000 mètres carrés en 2009. Mais ce n'était pas encore assez. Lauak voulait grandir, encore et encore (ce n'était que le début, d'accord, d'accord, disait la chanson).
Alors il racheta deux usines, dans le Gers et en Haute-Garonne. Ses clients devinrent de grands noms de l'aéronautique. On y dénombrait aussi bien Dassault, qu'Airbus ou Aerolis. De petites pièces, Lauak passa aux sous-ensembles. Puis aux réservoirs. Et désormais, il était parfaitement capable de fabriquer le tronçon entier de la carlingue d'un A380 ou le tableau de bord d'un A350. Alors, il fallut grandir plus grand, plus loin (aller plus loin, aller plus haut, un jour enfin, un jour nouveau, dit la chanson). Deux usines en Midi-Pyrénées, deux au Pays basque, et une autre au Portugal. Bientôt, à Ayherre, il y aurait de nouveaux locaux et donc de nouvelles embauches.
Et tandis que la nuit versait son encre sur le Pays basque, le futur président Mikel Charriton regardait les étoiles, et rêvait à de nouveaux demains, avec Boeing comme client et l'Amérique en avenir (L'Amérique, L'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai, disait la chanson)...
Présentation du groupe Lauak
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