Des vignes sous le soleil, cela donne toujours de belles images. Rien d’étonnant donc que l’émission « Des racines et des ailes », sans doute l’une des meilleures que la télévision nous offre, s’intéresse à des régions exceptionnelles.
Et en particulier celle de Plaimont, qui en matière de vin innove, transgresse, en retrouvant des cépages oubliés.
Ce qu’il faut savoir…
Ce n’est pas la première fois que les caméras se braquent sur le Gers, une région que le « New York Times » dépeint comme « la petite Toscane française ». On a ainsi croisé au fil des ans Jean-Pierre Pernaud, Jean-Luc Petitrenaud, Laurent Boyer ou Grégory Galiffi, sans oublier « L’amour est dans le pré ».
Comment leur donner tort ? Tout y est beau et serein, et bon aussi. C’est à cette dernière affirmation que les Racines se sont intéressées, en allant à la rencontre des vignerons des producteurs du Plaimont, qui à force d’acharnement et de savoir-faire, ont réussi à réimplanter des cépages oubliés.
La vigne, qui a été plantée sous Napoléon III, à la Monarchie de Juillet, a vu sa plantation repartir à partir de pieds témoins du vignoble pré-phylloxérique de Saint-Mont, avec l’assemblage de trois cépages régionaux, le gros manseng côtoyant le duo réputé de l’arrufiac et du petit courbu.
Et la semaine dernière, treize nouveaux plants ont été mis en terre. Rendez-vous dans quatre ans pour en apprécier les résultats. L’initiative sera-t-elle rentable ? Rien n’est moins sûr, mais il s’agit ici de faire ressurgir le passé et de redécouvrir des saveurs passées et donc oubliées.
De quoi donner au téléspectateur averti l’envie de descendre dans le Gers, d’y séjourner, d’apprécier sa douceur de vivre et le jour venu, de goûter des vins d’avant, de ceux dont on a perdu le goût et qui feront encore davantage pour la renommée d’une région d’exception. Le bonheur est dans la vigne, aussi.
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