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Edito

La réaction obligatoire
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Depuis dimanche soir, de nombreux ténors socialistes ont exprimé leur colère, Henri Emmanuelli en tête. Sous le choc des mauvais résultats électoraux, ils ont mis la pression sur le président de la République. Et aujourd’hui les bruits de remaniement gouvernemental se sont amplifiés au point que plus personne ne doute que les jours du premier ministre sont comptés. On avance même le jour : mardi prochain.

Les chiffres du chômage publiés hier soir ont fait l’effet d’une bombe qui explose, en plus, à seulement 4 jours du deuxième tour des Municipales. L’effet risque d’être dévastateur pour les candidats de gauche, mais aussi pour François Hollande déjà enfermé dans une lourde crise de confiance.

L’inversion de la courbe du chômage largement promise n’est plus d’actualité. Avec 31.500 demandeurs d’emploi supplémentaires en février, on atteint des chiffres record de 3,35 millions de chômeurs en catégorie A, et de 5 millions de personnes inscrites à Pôle Emploi. Plus grave encore, une série d’indicateurs virent au rouge : chômage des jeunes (+0,3%), des 25-49 ans (+1%), des seniors (+1,3%), de longue durée (+0,6%), de très longue durée (+1,4%). Ces résultats sombres auraient, en outre, été bien pires sans l'explosion des radiations administratives (+28,2%) et des cessations d'inscription pour défaut d'actualisation (+11,2%).

Personne ne peut se réjouir de ces très mauvaises nouvelles. Plus que jamais une forte mobilisation de tous et de tous bords est impérative. Et il n’y a guère d’autre solution que de permettre aux entreprises, et particulièrement à l’immense réseau des PME, de retrouver la confiance et la compétitivité. La réaction est devenue obligatoire et urgente.

Photo FL2

François Loustalan

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