Hôtels, restaurants, chambres d’hôtes, commerces fermés... la deuxième ville hôtelière de France après Paris s’est retrouvée durement impactée.
Mais cette épreuve se doit d’être surmontée, en se détournant d’un modèle qui a révélé ses faiblesses - avec une baisse d’activité de plus de 80% en 2020 -, pour réinventer un nouveau modèle touristique durable, intégrant l’économie et la valorisation des ressources territoriales.
Réunis pour la première fois le 9 avril dernier, par écrans interposés, Arnaud Leroy, président de l’ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) est venu communiquer sur les opportunités d’accompagnement dans le cadre du plan de relance du Gouvernement. Cette visioconférence a rassemblé cent-vingt participants, élus, préfet et acteurs du tourisme.
L’objectif était de présenter la démarche spécifique dont Lourdes est bénéficiaire, puisque, sur les 50 millions d’euros engagés par l’État dans le Fonds Tourisme Durable, 5 millions lui seront consacrés. Ces aides sont destinées à accompagner le secteur de la restauration, des hébergements touristiques, et le développement d’une offre “slow tourisme”, tout en visant à maîtriser les consommations d’énergie, d’eau, réduire les déchets et le gaspillage alimentaire, privilégier les circuits courts, sensibiliser aux principes du tourisme durable…
À la suite des interventions d’Arnaud Leroy, de Thierry Lavit, maire de Lourdes, et Jean Pinard, directeur du Comité Régional du Tourisme et des Loisirs d’Occitanie, l’atelier “Transition vers un tourisme durable” a permis de mettre en lumière les bonnes pratiques déjà initiées en France, avant la présentation du dispositif par l’ADEME Occitanie et la CCI de Tarbes, qui fait partie des seize partenaires de la structure.
Des cas concrets ont également été abordés, grâce aux témoignages de gérants d’hébergement touristiques lourdais ayant fait appel au Fond Tourisme Durable. Rénovation énergétique, mobilités alternatives, remplacement d’équipements de cuisson énergivores ont ainsi pu être évoqués, et donner l’envie d’aller plus loin pour que Lourdes s’ouvre très vite à une forme de tourisme différente.
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