Il y avait le sparadrap du capitaine Haddock, il y a désormais le partenariat liant la Ville à Vinci sur la Cité de l’Océan.
Et il semble bien que depuis la semaine dernière, le fameux PPP (Partenariat public-privé) ait vécu, puisque le Conseil municipal vient de voter la sortie de la Ville du contrat, ce qui devrait permettre une économie de 100.000 euros par an.
Explications…
La maintenance de la Cité devrait désormais être à la charge de la municipalité, ou plutôt de la Société d’économie mixte Biarritz Océan. Cela est désormais possible grâce à un arrêt du Conseil d’Etat, rendu en juillet dernier, annulant une délibération de 2008, donnant pouvoir à l’ancien maire, Didier Borotra, pour signer le fameux PPP.
Voilà comment la SEM, qui exploite déjà le Musée de la Mer et la Cité de l’Océan, va pouvoir récupérer la maintenance de l’ouvrage, jusqu’alors déléguée à Vinci, tandis que le volet financier du contrat sera renégocié avec la banque Daxia.
A l’origine, le PPP avait été négocié sur un loyer annuel de 1,183 millions d’euros, à verser sur trente ans. C’était sans compter sur l’alerte donnée par la Cour régionale des Comptes, qui avait souligné pour 2012 une perte sèche pour la Ville de 468.000 euros, portée à 680.000 l’année suivante.
Inadmissible pour un lieu qui n’a pas encore trouvé son public, il faudra au moins 400.000 visiteurs chaque année, alors qu’il n’en vient que 320.000.
En ces temps de disette, toute économie est bonne à prendre, et la municipalité met en avant celles qu’elle va réaliser. Si le coût de sortie du contrat, prévue fin 2015, sera de 70.000 euros, elle va en réaliser 100.000 de bénéfices annuels sur la maintenance (350.000 contre 450.000 actuellement).
Assurément de quoi assainir les finances municipales. Et de quoi relancer Biarritz Océan ? L’avenir le dira.
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