Pierre Harambat, né le 12 juin 1966 (un jeunot, donc !) sait de quoi il parle puisqu’il est producteur de porcs,à Mont-de-Marsan, mais aussi parce que le groupe coopératif Maïsadour produit 60% des jambons IGP, via sa filiale Delpeyrat.
Le nouveau président du Consortium du Jambon de Bayonne sera assisté dans sa tâche par quatre vice-présidents : le Périgourdin Jean-François Renaud, qui prend aussi la tête de l’Interprofession porcine d’Aquitaine (Inpaq) ; l’éleveur béarnais de Mazerolles Pierre Moureu, qui préside la coopérative d’insémination porcine (Inpig) et pilotera la plateforme expérimentale Pyragéna ainsi que la Maison du jambon de Bayonne à Arzacq ; le dynamique chef d’entreprise basque Peyo Etchelecou, qui présidera les Salines de Salies-de-Béarn et prendra en charge la communication ; et Patrick Le Foll, le directeur du groupe Fipso et de l’abattoir de Lahontan.
Et tant qu’à changer une équipe qui gagne, autant le faire jusqu’au bout. C’est ainsi que ce changement de présidence s’accompagne aussi d’un changement de direction.
Le Consortium du Jambon de Bayonne est un Syndicat professionnel qui a été créé en 1991. Il assure la défense et la promotion de l’IGP ou Indication Géographique Protégée, dont le cahier des charges a été enregistré au niveau européen en octobre 1998.
Tous les acteurs de la filière s’y trouvent fédérés, 950 élevages de porcs qui produisent 1.600.000 porcs charcutiers par an, valorisant 100.000 hectares de céréales. Mais aussi 39 fabricants d’aliments du bétail, 15 abattoirs, 23 ateliers de découpe et 33 entreprises de transformation de jambons secs.
L’ensemble de la filière représente plus de 9.000 emplois sur le bassin de production dont 1.500 emplois directement en élevages.
Des nominations pour des hommes qui, avouons-le, ne sont pas des jambons… Mais qui l’aiment ! A condition qu’il soit estampillé « Bayonne »…
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