Ah qu’il est doux de revenir au fondamental ! En l’occurrence, oublier ces objets sans âme que sont les CD et autres i-Pod pour retrouver… le vinyle. Car, cette grande galette noire avait bel et bien disparue au profit d’objets marketing chers et tendance.
Seulement voilà, la résurrection a eu lieu et les amateurs lui ont donné une nouvelle jeunesse. La preuve, les Salons du disque se multiplient, le dernier en date se tenant à l’Atabal, en ce dimanche 10 janvier.
Ce qu’il faut savoir…
Demandez à n’importe quel passionné de musique ; rien ne vaut le microsillon pour retrouver l’âme d’un air d’opéra, ou même d’une chanson du regretté Michel Delpech.
Bien sûr, ça crachouille un peu, si on n’a pas pris la précaution de prendre soin de ses galettes, mais quelle amplitude, quelle profondeur de son ! Malgré toute la technique du monde, on n’a jamais fait mieux depuis.
Chacun a dans sa cave ou au grenier des dizaines, voire des centaines de disques des années 60, 70 ou 80 ; le seul véritable problème étant de trouver une platine pour les écouter.
Et quitte à en rajouter, un mot sur les pochettes, de véritables œuvres d’art, s’étalant sur trente centimètres et non sur le petit carré riquiqui du Cd.
Et à Biarritz, on aime le vinyle. La preuve, son Salon du disque va y tenir ce dimanche 10 janvier sa septième édition, à l’Atabal.
L’occasion pour vous de dénicher ce vieux Pink Floyd qui manque à votre collection, ou le « Twist du canotier » chanté par les Chaussettes noires (with Eddy Mitchell alors audible) et Maurice Chevalier. À moins que vous ne préfériez Gloria Lasso et son « torrent qui vient tout droit de la montagne » ou le regretté Guy Béart et son « Eau vive ».
Des trésors, ce n’est pas ce qui va manquer à ce salon, à des prix accessibles à tous les amateurs, de 1 euro jusqu’à, jusqu’à beaucoup beaucoup plus.
Vous ne manquerez pas de jeter un œil sur le stand du créateur du Salon, Jacob Bouqueau, qui tient boutique à l’enseigne de Jet Records (on dit qu’il possède 400.000 disques), ainsi qu’à la vingtaine de ses collègues venus de toute la région, et même de la France entière.
Et s’il vous reste quelques sous, de vous procurer une vieille BD de derrière les fagots, qui vous rappellera votre enfance. Ah, écouter « You’re My Destiny » de Paul Anka, en parcourant un album du trappeur Blek le Roc (et du professeur Occultis), quel pied !
On allait oublier : c’est le plus qu’excellent rocker Tommy Lorente (un tout bon, vraiment !) accompagné de son groupe La Cavalerie qui mettra le feu sur scène à partir de 15h. À ne pas louper non plus !
Atabal, de 9h à 18h, entrée gratuite.
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