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Les entreprises du Pays basque visent la lune

HUPI, Max Sea, Aguila Technologies ou encore Wave Bumper ont décidé de se réunir pour plancher autour des données spatiales.
LES PRÉFÉRÉS – Éternel Goldman, devant Pesquet et Sy
Depuis l'été 2021, ESTIA Entreprendre a réuni une vingtaine d’entreprises locales au sein d'un groupe de travail baptisé Basque Space Data, avec l'appui d'Aerospace Valley et du CNES.

Son objectif est de développer de nouveaux projets liés aux données produites par les satellites afin d’aiguiser connaissances et capacité d'exploitation.

Avec plus de 1.700 nouveaux satellites envoyés chaque année, les données captées ont été décuplées en 10 ans. L’Agence Spatiale Européenne et les acteurs du « New Space » produisent de nombreuses données issues des satellites, que ce soit en imagerie de la terre, en positionnement de précision ou encore en télécommunication pour les personnes et pour les objets.

Actuellement, ces données ne sont pas assez exploitées par les PME. Elles constituent cependant une source d’innovation importante et une porte d’entrée clé vers de nouveaux marchés.

Innover avec les données spatiales au Pays basque

C’est pourquoi une vingtaine de structures technologiques du Pays basque, à l’instar de SIG Image, HUPI, Teria, Max Sea, Aguila Technologies ou encore Wave Bumper ont décidé de créer Basque Space Data. Il est ouvert à toute entreprise souhaitant innover avec les données spatiales. Il se réunira chaque trimestre sur le campus Izarbel en invitant des experts de la filière.

Ensemble, elles souhaitent développer les connaissances et capacités d’exploitation de ces données pour devenir plus compétitives sur les marchés. 13 décideurs ont ainsi signé un manifeste le 10 mars dernier lors de la Journée Basque Space Data organisée par ESTIA afin d’acter la création de ce groupe de travail.

Ce dernier utiliserait ces données dans différents domaines : l'environnement (écosystèmes maritimes, fluviaux, forestiers…), les villes intelligentes (suivi de travaux, transports autonomes, sécurité de la personne…), de l'agriculture (management des opérations et des ressources, agriculture augmentée, monitoring de sites agricoles et naturels...) et l'industrie 4.0 (robotisation, électromobilité, intégrité des services).

« Sur ces marchés, nous avons besoin de développer de nouveaux produits et services, de nouveaux modèles économiques, de structurer des axes de recherche et développement, de construire des projets innovants individuels et collectifs, de créer de nouvelles formations en toute proximité à la fois pour nos personnels et pour les étudiants du territoire », peut-on lire dans ce manifeste.

Ces capacités inédites ouvrent ainsi de nouvelles perspectives de produits et de services aux entreprises technologiques du Pays basque et du Sud Landes. Demander la lune n’est plus une utopie, mais une promesse !

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