Il s’agit d’une race très ancienne qui descend probablement du Tarpan des steppes. Les premiers écrits faisant allusion au petit cheval en Aquitaine remontent à près d'un siècle avant notre ère, et font mention de guerriers sur des petits chevaux fuyant dans les marécages.
Réputé pour son bon caractère, son intelligence, le poney landais, aussi appelé poney des pins ou poney des Barthes possède une petite tête carrée fine et sèche, bien ciselée et bien attachée, au profil rectiligne. Sa morphologie est proche de celle de l'étalon Arabe : avec ses grands yeux expressifs et très écartés (les terres protégées qui bordent l’Adour). De plus, ses joues ne sont pas empâtées et sa tête est surmontée de petites oreilles pointues.
Ce petit cheval était présent à l'état sauvage ou semi-sauvage en grand nombre jusqu'au 20e siècle. L'invention du moteur et de l'automobile et les guerres successives ont entrainé le déclin de la race, qui passe de 2.000 à 150 individus entre le début du siècle dernier et la Seconde Guerre Mondiale.
Un plan de sauvegarde se met alors en place et évite de peu la disparition. Le poney landais trouve même un second souffle avec la démocratisation de l’équitation en devenant la parfaite monture pour les enfants.
Actuellement, on recense en France 1.000 poneys landais, répartis dans une quarantaine d’élevages. Les populations de poneys landais sont principalement situées dans les Landes : Tartas-Bégaar, Pontonx-sur-l'Adour, Yzosse, Peyrehorade-Orist, Pey, Saint-Étienne-d'Orthe, Saint-Jean-de-Lier, Dax-Candresse, Heugas, Mées, Oeyreluy, Rivière, Saint-Vincent-de-Paul, Saubusse, Siest, Herm et Tethieu. On en trouve également en Aquitaine, en Midi-Pyrénées et même en région parisienne, en Bretagne et dans la région Centre-Val de Loire.
Il est aujourd’hui utilisé comme poneys d’école dans les centres équestres, les balades touristiques et les compétitions (CSO, CCE, Dressage mais aussi Pony-games, Endurance, Horse ball…).
Informations sur le site internet de l'Association nationale du poney landais
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