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L'INFO INCONTOURNABLEInvestissements massifs de Maïsadour dans la filière avicole

Le groupe coopératif va travailler sur trois axes majeurs : la modernisation d'une usine à Condom, le développement de Fermiers du Sud-Ouest, et la création d'une nouvelle feuille de route commune à toute la filière.
Une chaine de production de volaille dans une usine Maïsadour.Crédit photo Karine Medina Photographe
Des investissements qui suivent d'autres actions menées auparavant par le groupe. Par exemple, l'an dernier, Maïsadour et Vivadour s'étaient associées pour créer Graines d'Alliance, et développer une filière soja 100% Sud-Ouest.

Le 6 octobre dernier, dans le cadre de l'inauguration d'une usine modernisée à Condom, dans le Gers, le groupe coopératif Maïsadour s'est exprimé quant à ses projets pour le territoire et son développement. Ce qu'il faut en retenir, c'est avant tout que des sommes et des moyens considérables vont être mis en place pour tirer les quelques 772 salariés de la structure et ses quelques 496 éleveurs membre vers le haut.

Un site de production moderne et performant

Le plus moderne et le plus performant du Sud-Ouest si l'on veut être exact. C'est l'élément majeur de ces trois axes abordés par Maïsadour : une usine agrandie et modernisée à Condom, dans le Gers. Un bijou technologique qui aura coûté près de 15 millions d'euros au groupe. « Cet investissement est une réponse à une demande du marché », explique Paul Le Bars, directeur du pôle volaille du groupe. « Cela va nous permettre d'augmenter notre capacité de production et de proposer à nos consommateurs une volaille 100% Sud-Ouest. À l'approche des fêtes de fin d'année, nous pourrons d'ores et déjà apporter une réponse à la hauteur du niveau de la demande ».

Un projet qui devrait permettre de relocaliser certaines étapes de la filière, de réinvestir dans l'industrie française, et surtout, de créer des bassins d'emplois sur les territoires du groupe. (Landes, Périgord, Gers). « Il y a aussi une dimension RSE », souligne Michaël Dolet-Fayet, vice-président en charge du pôle volaille. « Concrètement, notre objectif est de réduire de 75% la consommation de gaz sur le site d'ici un an, de réduire de moitié la pollution des eaux du site, et d'installer des panneaux photovoltaïques sur le parking ».

Crédit photo Karine Medina Photographe

Une nouvelle dimension pour Fermiers du Sud-Ouest

La société Fermiers du Sud-Ouest, jusqu'alors codétenue par Galliance et Maïsadour, est aujourd'hui entièrement détenue par la seconde. Un rachat qui fait suite aux récents épisodes successifs d'influenza aviaire notamment. Une transition faite et validée par l'Autorité de la Concurrence au début du mois de juillet de cette année. L'objectif est de poursuivre le développement de la société grâce à l'aide et à l’expertise de Maïsadour. Pour information, Fermiers du Sud-Ouest, ce sont 29 millions de poulets commercialisés à l'année par près de 500 producteurs, en France et à l'international.

Une feuille de route pour l'ensemble du marché de la volaille

Pour faire suite à ses nombreux investissements et aux problématiques actuelles, Maïsadour a souhaité rédiger une nouvelle feuille de route stratégique pour diriger ses actions jusqu'à l'horizon 2026. Ainsi, il a été défini quatre piliers d'actions principaux dans lesquels 14 projets concrets seront menés. On parle donc de développer le recrutement d'éleveurs et de les positionner sur le marché, de proposer des offres Label Rouge innovantes et en phase avec les attentes des consommateurs, d'impliquer l'ensemble de la filière dans une démarche RSE globale, et d'améliorer son organisation afin d'être en cohérence avec les nouvelles ambitions du pôle volaille de Maïsadour. « Cette carte de transformation doit nous permettre de conforter notre position sur nos marchés leaders, et de retrouver une rentabilité pérenne d'ici 5 ans », conclut le groupe.

Timothé Linard

Voir le site internet de Maïsadour

Crédit photo Maïsadour

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