Les pressions accrues sur les marges et les trésoreries : un contexte économique exigeant qui appelle à la vigilance et à l’agilité. Quant aux carnets de commandes, ils sont jugés dégradés par rapport aux périodes passées, à l’exception notable du secteur aéronautique.
Près de 54% des entreprises déclarent ne pas envisager d’investissement dans les prochains mois, une proportion encore plus marquée dans le BTP (70%). L’emploi, quant à lui, subit un recul : 18% des entreprises ont réduit leurs effectifs, un bond de 8 points en un an. Les embauches, rares, concernent seulement 9,8% des structures. Par ailleurs, les offres d’emploi ont chuté de 11,9% entre octobre 2023 et septembre 2024.
Si certains secteurs s’en sortent mieux, comme le thermalisme qui retrouve 85% de sa fréquentation de 2019 grâce à une fin de saison réussie, d’autres peinent. Le BTP affiche des carnets de commandes au plus bas, avec une baisse des mises en chantier de 37,9% par rapport à 2023. L’aéronautique, malgré une reprise dynamique, lutte pour recruter.
L’industrie du bois et de l’emballage, bien que moins impactée qu’attendu, souffre de problématiques liées au pin, au recrutement et aux commandes. En chimie, les coûts des matières premières et de l’énergie pèsent lourdement, tandis que l’agroalimentaire fait face à des contraintes de marché et de production. Heureusement, la filière canard remonte la pente, et les ventes de poulets Label progressent.
Enfin, le commerce et la distribution naviguent dans une activité « imprévisible », tandis que la logistique, portée par des acteurs comme Scalandes, constitue une rare source d’investissement pour le territoire.
Informations sur le site de la CCI des Landes
Publié le
MANQUE DE VISIBILITÉBaromètre économique des Landes
Présentée par Pascal Dussin et François Lafitte à la CCI de Dax, cette étude réalisée auprès de 274 entreprises, met en lumière des perspectives mitigées.
Il ressort principalement que le poids du manque de visibilité et de l’érosion de la confiance : les incertitudes persistantes, tant pour les entreprises que pour les consommateurs, continuent de peser lourdement sur l’activité.
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Sont concernés : la Maison landaise, dite de maître à Sabres (260.000 €), l’église Saint-Vincent Diacre à Hendaye (220.000 €), les écuries du château de Magnas dans le Gers (250.000 €) et l’ancien Palais de Justice de Bagnères de Bigorre (100.000 €).
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