Crédit photo MGR PyrénéesL’entreprise qui a vu le jour à Andrest en 1997, avait été vendue en 2013. Dernièrement, elle a été rachetée par deux anciens salariés, Brigitte Robert, en charge de la partie administrative et ressources humaines, et Carlos Ferreira, responsable technique, qui fut l’un des tout premiers salariés. Et pour les aider à mener à bien leur projet, ils ont fait appel à Philippe Cami, issu du milieu de l’aéronautique.
MGR était une belle endormie (…) Il a fallu la réveiller
« Nous avons travaillé à cette reprise dès avril 2021, et elle s’est finalisée en septembre de la même année par le rachat de 100% des parts de la société. MGR était une belle endormie, qui vivait un peu sur ses acquis. Il a fallu la réveiller en redynamisant la partie commerciale auprès des clients existants, en trouver de nouveaux, moderniser l’outil de travail, réorganiser… C’est ce que nous faisons depuis plus d’un an maintenant » explique Philippe Cami.
En plus du secteur médical pour la machinerie, qui représentait 50% du chiffre d’affaires jusqu’en 2021, l’aéronautique se développe peu à peu grâce aux connaissances du nouveau dirigeant, en plus de l’armement, la géophysique, l’agroalimentaire et le ferroviaire. L’idée étant d’avoir une répartition plus homogène des activités.
Nous sommes capables d’offrir une prestation complète
« Nous avons investi dans du matériel dernier cri, avec un centre d’usinage 5 axes, une machine rectifieuse numérique, un tour fraiseur dernière génération… Nous sommes capables d’offrir une prestation complète : acheter la matière, la transformer, gérer tous les traitements à effectuer sur une pièce, et livrer un produit fini à nos clients. Nous avons mis en place un projet d’investissement très ambitieux de plus de 1,8M €, que nous avons présenté à La Région pour un accompagnement, et nous allons continuer à développer l’activité ».
Les résultats n’ont pas tardé à se manifester, puisque la situation, qui se présentait plutôt moyennement en 2021, a été redressée sur les quatre derniers mois de l’année. Et la progression sur 2022 est assez significative. Au point que, de dix-huit salariés lors de la reprise, l’entreprise est passée aujourd’hui à 22, tandis que l’entreprise cherche encore des opérateurs et techniciens d’usinage.
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