Chic le prix de l’essence n’arrête pas de baisser !

Résultat : nos pompistes ne font plus grise mine (quand il y a des pompistes) et surtout, on utilise davantage sa voiture, because le prix au litre redevient décent. Tant pis pour la couche d’ozone, mais c’est tout de même bien pratique.

C’est ainsi que dans le 64, les prix pour le gazole sont descendus jusqu’à 0,984, le SP95 à 1,245 ou le SP98 à 1,294. Bon, d’un autre côté, personne n’est dupe : le prix de l’essence, c’est comme le yoyo, ça monte et puis ça descend, et lycée de Versailles. Et si nous connaissons cette embellie, c’est que l’offre du pétrole brut au niveau mondial est largement supérieure à la demande.

Et la décision de l’Opep, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, de maintenir son niveau de production malgré cette offre excédentaire a largement contribué à faire dégringoler le prix du brut de référence, le fameux Brent.

À noter d’ailleurs, va comprendre Charles, que le prix de l’essence baisse moins vite que  celui du gazole, la faute à la « mécanique des marchés ». En l’occurrence l’existence de stocks importants, qu’il faut écouler.

Quant au réajustement du prix du gazole, d’environ 4 centimes au litre, il ne semble pas avoir dissuadé ses utilisateurs, bien qu’on ait fait passer ces sapajous de conducteurs de diesel pour des ennemis de la nature, responsables de la hausse de la température et de la propagation du chikungunya, de la myxomatose et autres vilenies.

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