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Coup de cœur musical : Pauline & Juliette

Au Pays basque, c’est l’histoire d’une rencontre et de racines assumées ! Elles font notre bonheur avec leur tout premier album en studio, Hegaldaka...
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Des voix magnifiques, des couleurs, à la fois un voyage et des racines, une chaleur, une intimité, ça rime avec amitié ! Retenez bien leurs prénoms : Pauline & Juliette…

Dans leur premier album, on aime tous les titres : Memoriak, mais aussi Zampa zampa, Kopla berriak, la reprise superbe de The Sound of Silence, et même Des hommes pareils, le seul morceau en français de l’album.

D’un côté, Pauline Junquet et ses 23 ans, Basque d’origine, de Cambo-les-Bains plus exactement. De l’autre, Juliette Alfonso, à peine 19 ans au compteur, de naissance Malgache mais qui vit à Itxassou.

C’est à l’occasion d’un concert donné pour le Téléthon, en 2014, qu’elles font connaissance. Elles s’écoutent, s’apprécient mutuellement, et naît rapidement l’idée de « quelque chose à deux ». La fusion fonctionne. L’une devient l’évidence musicale de l’autre.

L’union de deux parcours, qui prend des touches de « karma », de prédestination : Juliette et l’orphelinat de Madagascar, l’adoption par des parents originaires du Béarn et de l’Aveyron qui lui font apprendre le basque ! Un premier prix à l’âge de 12 ans, la finale du championnat de jeunes chanteurs du Pays basque, rien que ça ! Pauline, elle, après son baccalauréat, rêve d’une seule Université comme destin, celle de la musique. Elle pense, vit, rêve musique.

Il ne manquait à la belle histoire que les circonstances pour la créer. C’est désormais fait. La magie fonctionne dès qu’elles montent sur scène, ou attrapent leur guitare. Erik Orsenna a dit un jour « L’amitié n’était-elle pas une forme de la musique ? » et la citation s’illustre parfaitement quand on écoute les deux jeunes femmes, ou plutôt deux grandes dames, déjà.

Les artistes locaux ne s’y trompent pas, d’Anje Duhalde à Xabaltx, pour ne citer que les plus fameux. La musique des « filles », inspirée des grands songwriters folk des années 70, avec sa « basq’touch » de délicatesse, de simplicité, de cultures mêlées, de couleurs bigarrées, de chaleur de voix, véritable invitation au voyage (même immobile, aux confins de la rêverie) fonctionne en déclinaison de frissons !

Vous ne nous croyez pas ? Alors découvrez leur tout premier album studio, Hegaldaka (qui signifie « à tire d’aile » en basque), un hommage coloré à leurs racines. Les critiques, toutes plus dithyrambiques les unes que les autres, ne laissent aucune place au doute : « C’est une révélation ! » ; « Le duo qui monte » ; « Deux voix, deux guitares, deux personnalités… et plein de talent ! ».

Et on vous garantit que vous aurez le frisson, surpris de la maturité de ces deux jeunes voix, en écoutant Memoriak (on vous le fait découvrir ci-dessous, mais pour le reste, soyez gentils, pensez aux artistes, achetez l’album !), le tout premier morceau de l’album produit par Agorila. Pour la modique somme de 15 euros. Un superbe cadeau de Noël !

Encore mieux, allez les voir en concert, ce samedi à 20 heures, dans le superbe cadre de la chapelle du château d’Abbadia. Quelque chose nous dit que vous ne le regretterez pas !

On les retrouvera aussi le 24 juillet, en première partie avant le groupe Nadau, dans les arènes de Bayonne.

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