À travers ce collectif, l’idée est donc de lutter contre la solitude que peuvent éprouver les artisans. Si le travail n’est pas toujours le même, ils peuvent partager des problématiques similaires et échanger sur leurs parcours respectifs.
Chez Anid’Art, chacun participe à la dynamique et à la construction de l’association, via le partage des compétences et des savoirs, des réseaux et informations divers et la proposition de projets, communs.
Les principales caractéristiques de Poulette Land (https://www.pouletteland.com/) sont l’humour et le travail bien fait. C’est un véritable lieu d’échange « où chaque membre contribue à l’épanouissement collectif et défend la création artisanale et artistique locale », confie Chantal Doumenjou, de permanence ce jour-là.
Dans cette caverne d’Alibaba, on retrouve des peluches, vêtements pour femmes et enfants, papeterie, savons, magnets humoristiques, cadres, bols et assiettes en porcelaine, décorations en céramique et en bois bijoux, écharpes, mais aussi de la maroquinerie, de la teinture végétale et de la faïence…
13 poulettes et 1 poulet…
Une boutique avec plusieurs créateurs est également un avantage non négligeable. Outre la charge financière moins importante, cela permet aux membres de ne plus se sentir isolés. « Être plusieurs créateurs nous motive : on travaille chacun dans nos ateliers respectifs, donc c’est toujours bien de se retrouver », souligne la créatrice de Tous Azimuts.
Voici la liste des membres du collectif : Myriam Dupland, peinture sur porcelaine ; Marina Jolivet, dessinatrice humoristique ; Sonia Pasquier, Beebulle ; Anne Loewert, Sidonie monte à Paris ; Alexandra Candau, ManiKaBlue.
Aline Zirimis, artiste céramiste ; Tomoko Heck, Kumiko ; Nathalie Dupuy, Ag by DN ; Clarisse Villemant, L’atelier de Clarisse ; Maëlle Aubert, Lady Marou ; Christine Thomas, Thomas encadrement ; Marie Donnot, Ma ; et Marcel Tambourin, Art’Bola.
Pour les plus pointus des clients, les différents créateurs prennent des commandes sur-mesure. Toujours à la recherche de nouveaux poulets et poulettes, la boutique aimerait inviter d’autres artisans à l’occasion de ventes éphémères ou mettre en place des ateliers ouverts au public.
La boutique paloise fait également office de point de collecte de produits d’hygiène et de beauté pour l’association Féminité sans abri. Pour les fêtes de fin d’année, Anid’Art projette de créer une tombola et reverser l’argent récolté à une association.
Bref, un poulailler qui fourmille d’idées !
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