Un chiffre édifiant qui illustre un phénomène discret mais lourd de conséquences, à la fois sur la dignité, la santé et la vie sociale.
Cette précarité ne touche plus uniquement les personnes en grande exclusion. De nombreux travailleurs précaires, jeunes, familles monoparentales ou étudiants se retrouvent contraints de faire des choix douloureux : sacrifier un repas pour acheter du dentifrice, utiliser des mouchoirs en guise de protections menstruelles, ou partager une brosse à dents entre plusieurs membres du foyer. L’accès à des produits aussi élémentaires que du gel douche, des couches ou des protections hygiéniques devient un luxe pour certains.
Parmi les formes les plus marquantes de cette précarité, la précarité menstruelle s’aggrave. Près de 4 millions de femmes en France en sont victimes. Elles sont de plus en plus jeunes : une femme sur deux, entre 18 et 24 ans, doit composer avec l’impossibilité de s’acheter des protections périodiques. Ce fléau silencieux, encore tabou, isole, humilie, et contraint certaines à renoncer à leur scolarité ou à leur emploi.
Face à cette urgence sociale, la Banque Alimentaire appelle à la solidarité. Pour que chacun, quelles que soient ses ressources, puisse vivre dignement.
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PRÉCARITÉ HYGIÉNIQUELa Banque Alimentaire de Bayonne tire la sonnette d’alarme
Cette situation de précarité, encore trop peu médiatisée, gagne du terrain. Aujourd’hui, un tiers des Français renonce ou réduit sa consommation de produits d’hygiène, faute de moyens.

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