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Le réseau social sportif Bi On Be va élargir son offre

To Bi On Be or not to Bi On Be, la question désormais ne se pose plus ! Connectez-vous, pour expérimenter n'importe quel sport ou participer à un événement sportif sur un territoire défini !
Igor Emery, lauréat d'Ideiak 2023, aux côtés de Caroline Phillips (PIC)
Bi On Be DR
Une future application verra le jour, regroupant d'un côté le recensement des clubs et associations et de l'autre l'accessibilité au sport pour tous, dans un souci d'inclusion sociale.
Subvention de 20 000 euros reçue par Ideiak
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Le confinement relatif à la crise sanitaire de mars 2020 aura été bénéfique pour beaucoup de personnes et notamment pour Igor Emery. Actuellement Président du club de football Real Union Club d'Irun (Gipuzkoa), il a eu l'ingénieuse idée, à ses heures perdues, de créer Bi On Be, un outil numérique initialement localisé sur le bassin de vie de la Bidassoa mais qui, vous allez le voir, s'oriente aujourd'hui vers bien d'autres horizons.


Un réseau social transfrontalier

Voici donc un nouveau réseau social local puisqu'il concerne la zone transfrontalière, à l'origine du bassin Bidasoa-Txingudi, mais qui s'est rapidement étendue aux Pyrénées-Atlantiques, au Gipuzkoa et à la Navarre. Avant d'entrer dans les détails techniques développés par Bi On Be, ce territoire situé entre mer et montagne est riche dans l'offre des différentes pratiques du sport. Mais le problème rencontré par Igor fut dans un premier temps de recenser toutes les activités disponibles, de faire le tri entre les différents sports, les offres de chaque commune, bref une pêche à l'information pas toujours évidente à récolter.

C'est donc d'après ce constat qu'il a décidé de créer Bi On Be, une « plateforme digitale collaborative pour la promotion du sport et de l’activité physique au bénéfice de la santé et du bien-être. » Au-delà du fait de recenser les activités existantes sur la zone, « l’idée de ce projet est également de favoriser le lien social entre les personnes, les organisations et les institutions mais aussi d’intégrer à cette plateforme toutes les initiatives permettant de participer au bien-être de chacun. »

Accompagné aujourd'hui d'Hervé qui s'occupe essentiellement de la partie technique du projet et aussi d'Alex, dont le réseau de connaissance de tous bords est indispensable, les trois compères se retrouvent complémentaires dans les différentes étapes du concept Bi On Be. Après avoir démarché le Consorcio Bidasoa-Txingudi afin de glaner une subvention, les trois partenaires sont passés à la vitesse supérieure en participant aux appels à projet de l'Eurorégion puis d'Ideiak. C'est à ce moment-là que l'idée initiale a inopinément évolué.

Les récompenses commencent à tomber

Ce projet d'outil numérique multilingue ne tarde pas à devenir lauréat de l’appel à projet « Citoyenneté eurorégionale » de l’Eurorégion Nouvelle-Aquitaine – Euskadi – Navarre. Ce prix, accompagné dans la foulée de celui d'Ideiak 2023, propulse le concept de Bi On Be dans deux projets parallèles, « complémentaires mais complètement distincts » précise Hervé, « l'Eurorégion couvrant l'accessibilité et l'inclusion sociale alors qu'avec Ideiak, ce sont le département 64 et le Gipuzkoa qui nous permettent d'arriver vers les clubs et les particuliers. »

Igor Emery, fondateur de Bi On Be
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Et comme deux bonnes nouvelles n'arrivent pas toutes seules, « Grâce à Ideiak 2023, au Département des Pyrénées-Atlantiques et à la Diputación de Gipuzkoa toute l'offre sportive de ces deux territoires sera disponible sur Bi On Be. Grâce à son moteur de recherche multicritères, vous pourrez trouver les activités sportives auxquelles vous souhaiterez prendre part. » En effet, les filtres proposés sont nombreux, permettant ainsi une recherche très ciblée, pas seulement un sport mais aussi des expériences, jusqu'aux événements d'un lieu particulier à un moment précis, le tout en multilingue (français, espagnol, basque et anglais).


Les trois régions, à savoir le Gipuzkoa, la Navarre et les Pyrénées-Atlantiques sont très impliquées dans le projet. Le concept Bi On Be intéresse les acteurs du transfrontalier, et au-delà même, puisque la direction des sports de la Nouvelle Aquitaine s'est déplacée pour la journée de présentation à Ficoba en juin dernier.

L'interface multicritères du moteur de recherche Bi On Be
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Une future application

Disponible aujourd'hui sur internet, Bi On Be contient toutes les composantes des réseaux sociaux actuellement disponibles sur le web mais aussi en responsive sur les différents supports, à savoir téléphone mobile ou encore tablette. Cependant, d'ici une année, devrait sortir une application dédiée, sur Androïd et Ios, que vous pourrez télécharger sur Google Play Store ou encore l'App Store.

Cette plateforme déclinera donc l'accès au sport pour tous et notamment, souligne Igor « Comment le sport peut-être un vecteur d'inclusion sociale. » En vous connectant sur le site (lien en bas de l'article), le sport pour tous sera à portée de clic, incluant par là même les clubs ou associations proposant des disciplines adaptées à différents handicaps, rendus possibles grâce à l'outil principal, à savoir le moteur de recherche multicritères ultra complet. De plus, cette démarche a pour but de sensibiliser les clubs et associations à cette problématique.

Outre le service de recenser toutes les activités sportives sur une zone géographique définie, la dynamique recherchée est d'encourager le plus de monde possible à faire du sport, même ceux pour qui, pour des raison physiques ou mentales, sont aujourd'hui laissés de côté. A cette occasion, tout partenaire est le bienvenu, que cela soit des acteurs locaux, des organismes ou encore des enseignes sportives qui participeraient, pas nécessairement économiquement, mais toujours dans le but ultime de promouvoir le sport.

Prenez part à l'expérience Bi On Be en vous inscrivant, si vous êtes un particulier, ou en créant la vitrine de votre association, si vous êtes un club sportif. Parce que Bi On Be prévoit aussi dans les années à venir de nouveaux « modules », de l'intelligence artificielle... Mais chut ! Nous n'en dirons pas plus...


Sébastien Soumagnas

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