Il faut rappeler que le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) sur l’avenir du système des retraites est au cœur du débat, concernant le projet de réforme. Le président de cette instance qualifiée a ainsi précisé très clairement la situation financière qui ne présenterait pas de caractère d’urgence.
« Les dépenses de retraites sont globalement stabilisées et même à très long terme, elles diminuent dans trois hypothèses sur quatre. Dans l’hypothèse la plus défavorable, elles augmentent sans augmenter de manière très très importante. Donc les dépenses de retraites ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées. Dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme et dans l’hypothèse retenue par le gouvernement, elles diminuent très très peu mais un peu à terme » a déclaré Pierre-Louis Bras.
Le patron du COR a dévoilé qu’il s’agirait plus exactement de répondre aux exigences de la Commission européenne : « les dépenses de retraites ne dérapent pas, mais elles ne sont pas compatibles avec les objectifs de politique économique et de finances publiques du gouvernement ». En fait, ce dernier s’est engagé à réaliser des économies et à réduire le déficit de la France, pour revenir sous le seuil des 3 % d’ici 5 ans.
De quoi donner des arguments supplémentaires aux opposants à la réforme portée par le chef de l’Etat.
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