Mont-de-Marsan entend désormais jouer en première division. Et là, on parle de choses sérieuses, pas de football, de rugby ou de hockey sur glace. Mais de tourisme, synonyme pour la ville de visiteurs, de nuitées, de repas aux restaurants, de sousous dépensés dans les magasins.
Bref de retombées économiques, grâce à sa nouvelle notoriété. Car si tout le monde connaît Mont-de-Marsan, plus rares sont ceux qui y séjournaient.
Ce qu’il faut savoir…
Il a donc fallu prendre des mesures pour drainer de nouveaux visiteurs. Qui seraient à coup sûr satisfaits car la ville est belle ; elle s’était jusque-là un peu assoupie, c’est tout.
Elle s’est tout d’un coup rendue compte qu’elle était surtout singulière, en ce sens qu’elle ne ressemble à aucune de ses rivales, Dax, Saint-Sever ou Villeneuve-de-Marsan.
La ville s’est donc interrogée il y a quelques années sur son positionnement, son image et a décidé de communiquer à partir de ses trois piliers : le sport, le patrimoine et la culture, en repensant son cadre global.
Mission accomplie.
Grâce au programme « Rivières dans la ville », marquant le retour des trois cours d’eau, la Douze, le Midou et la Midouze, les berges sont en passe d’être réhabilitées et accessibles aux promeneurs comme aux cyclistes.
Tout comme l’autre programme, dénommé « Cœur de ville », qui a en particulier rénové l’ancien port, ses quais, ses cales, ses places, et permis de ravaler les façades.
Quant au quartier Peyrouat, il est réaménagé en éco-quartier, avec destruction d’immeubles vétustes et création d’une voie verte. Même les entrées de la ville ont été repensées. Il est vrai que les urbanistes ne se penchent pas assez sur ce point : toutes nos villes présentent le même visage, quand on y arrive en voiture : les mêmes centres commerciaux, les mêmes grandes surfaces, les mêmes usines à (grosse) bouffe. L’uniformisation par le bas.
Alors à Mont-de-Marsan, on a refait les avenues, on les a dotées de pistes cyclables, de trottoirs, on a planté, mieux, on a implanté des jardins dits « linéaires » Résultats : un second prix au Concours national des entrées de villes (on ne savait pas que ça existait) doublé d’une Victoire d’Or aux Victoires du paysage 2012, catégorie « infrastructures vertes ». Pas mal, hein !
Autant d’installations destinées à faciliter le transit des visiteurs et les mettre de bonne humeur pour aller visiter le musée Despiau-Wlérick, le donjon Lacataye, les remparts, sans oublier le Plumaçon, la gloire locale. Et bien d’autres lieux.
Envie d’authentique, de beaux endroits, de patrimoine et de bien vivre (et de bien manger) ? Direction les Landes, et en particulier Mont-de-Marsan, la ville toute neuve qui n’attend que vous.
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