Nogaro à l’heure du Shell Eco Marathon 2024

Cette compétition constitue un événement mondial depuis 1985, puisque les épreuves se déroulent également aux États-Unis et en Asie. Elle vise à sensibiliser à la recherche et l’avenir énergétique aussi bien les collégiens que les élèves en écoles d’ingénieurs, en les encourageant  à relever un défi de taille : concevoir des véhicules pouvant parcourir le maximum de kilomètres, avec le moins d’énergie possible.

Durant toute l’année, l’équipe qu’ils auront constituée va plancher pour définir le projet, trouver des partenaires techniques et des financements avant de se lancer dans la construction ou l’amélioration de leur prototype qui devra être le plus léger et aérodynamique possible, tout en répondant à l’impressionnant cahier des charges. Car jusqu’au dernier moment, leur véhicule peut être refusé si le rigoureux contrôle technique sur place décide de le recaler. Comme lors d’un examen, quelques minutes de tension extrême pour toute une année de travail.

Dans le meilleur des cas, ils pourront s’élancer sur la piste du circuit Paul Armagnac pour y affronter les concurrents lors de trois compétitions en plusieurs catégories et selon leur énergie (moteur à combustion, hydrogène, électrique). L’“Autonomous Urban concept” qui pourrait s’apparenter aux voitures du quotidien, l’“Urban Concept”, même version mais avec pilote, et la “Prototype” pour les véhicules ultra-efficients et légers, généralement sur 3 roues.

Cette année, l’équipe hongroise SZEnergy de la Szechenyi Istvan University s’est distinguée dans la compétition des véhicules autonomes. Honneur au Danemark dans la catégorie moteur à combustion de l’Urban Concept puisque l’équipe DTU Roadrunners de la Technical University of Danemark remporte la compétition, tandis que l’équipe Polytech Nantes grimpe sur la première marche du podium pour les véhicules hydrogène. Nouveau succès pour l’équipe hongroise SZEnergy qui remporte aussi la catégorie électrique.