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Bassin de Lacq

Et si l’avenir était électrique ? 600 emplois pourraient être créés
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Même si on a du mal à l’imaginer, l’électricité remplacera demain – ou plutôt après-demain – l’essence dans nos voitures. Nombreuses sont les entreprises qui travaillent en ce sens et il se pourrait bien que, à l’horizon 2017, l’un des principaux centres de recherche et de fabrication s’implante sur le bassin de Lacq, à l’ancien site de Celanese de Pardies.

En fait, l’information a besoin d’une confirmation officielle. Ce qui est sûr, c’est qu'en juillet a été signée à Montréal une convention entre Alain Rousset, le président du Conseil régional d’Aquitaine, et Elie Saheb, le vice-président exécutif technologie d’Hydro-Québec.

Une entreprise spécialisée entre autres dans la fabrication de batteries tout ce qu’il y a de révolutionnaires, puisqu’elles ont une durée de vie au moins dix fois supérieure à tout ce qui se fait actuellement sur la planète, grâce à l’utilisation de titanate de lithium, de phosphate et de nanotitane de fer.

Ce qu’il faut savoir…

PL lacq4Même performance sur la durée de recharge de ces batteries, environ 5 minutes seulement. Une révolution, car la puissance de cette batterie prometteuse serait cinq fois plus importante qu’une autre lithiuym-ion standard de même poids. « C’est la batterie idéale, la batterie du futur », estime le physicien Pierre Langlois, permettant une autonomie de 200 à 300 kilomètres, en plus de pouvoir être utilisée à des températures atteignant moins 40 qui sont, avouons-le, rares en Aquitaine et de posséder une capacité de recharge de 30.000 fois, au lieu de 3.500 actuellement.

Et comme Hydro-Québec recherchait 80 hectares en Europe, avec un raccordement au réseau ferré en plus de certaines facilités, type gaz, électricité, eau, son choix semble s’être porté sur le bassin de Lacq. Dans un premier temps, une équipe de recherche s’y établira, suivie d’une centaine de salariés, dont le nombre pourrait monter à 600 en vitesse de croisière.

Une certitude pour l’instant : le terrain choisi est en cours de dépollution. Et ayons une pensée pour la région tarbaise, qui avait été envisagée pour accueillir ce mirifique projet. Le rêve passe.

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