Un capteur a parlé, et les autorités ont préféré l’écouter. Pour la première fois depuis cinq ans, un mouvement suspect a été détecté au cœur des falaises surplombant la Corniche basque, entre Ciboure et Urrugne.
Résultat : une fermeture immédiate d’une portion de l’axe littoral, très empruntée au quotidien, aussi bien par les riverains que les amoureux de superbes panoramas iodés. Si la scène pouvait prêter à l’inquiétude — panneaux « route barrée », véhicules ralentissant dans l’espoir d’apercevoir une fissure, et même cyclistes bravaches tentant leur chance —, le Département a voulu tempérer les craintes.
Les premiers constats sont rassurants : aucun signe d’effondrement imminent n’a été relevé en surface. Le capteur qui a déclenché l’alerte reste un cas isolé parmi les quatre installés dans cette zone particulièrement fragile de la Corniche, où la route flirte d’un peu trop près avec le vide. Lundi prochain, les géotechniciens seront à pied d’œuvre pour confirmer — ou non — la nature du signal. En attendant leurs conclusions, la prudence reste de mise.
La fermeture, bien que ponctuelle, rappelle la vulnérabilité de cet écrin naturel. Car cette portion de route, à la différence des autres, ne pourra pas être remplacée une fois condamnée par l’érosion. Si tout va bien, la réouverture pourrait intervenir dès la semaine prochaine. Sinon…
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SUSPENSLa route de la Corniche basque toujours fermée
Les spécialistes examineront lundi la falaise pour déterminer si la réouverture est envisageable et quand… On retient notre souffle !

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