Certes, l’information nous vient de Toulouse, qui n’appartient pas vraiment à nos territoires, mais elle devrait avoir quelques répercussions bénéfiques pour notre région, qui compte de nombreuses entreprises se vouant à l’avionique, sans compter les sous-traitants : le nouveau campus ISAE-Supaéro a été inauguré.
Visite guidée d’un fleuron de l’industrie française…
Le but consistait à regrouper deux écoles d’ingénieurs, l’Ensica et Supaéro afin de former un pôle mondial de formation et de recherche dans le domaine aéronautique, le spatial et les systèmes connexes. Et en imaginant un cursus axé sur l’ouverture intellectuelle, scientifique et humaine, largement ouvert à l’international.
De fait, les moyens mis à la disposition des étudiants et des chercheurs sont considérables : un banc turboréacteur, une soufflerie pour microdrones, un laboratoire voué aux études liées à l’ergonomie des facteurs humains dans le pilotage, ainsi qu’une plateforme pour des systèmes autonomes, c’est-à-dire les robots.
De quoi conforter l’intention des créateurs de l’école, en 1909, qui entendaient « former des directeurs intelligents » pour l’industrie aéronautique. Le niveau est élevé, puisque les élèves ingénieurs sont recrutés sur le concours commun Mines-Ponts.
D’un point de vue pratique, les quelque 1.000 ingénieurs et 1.700 étudiants vont désormais bénéficier des trois anciennes résidences, qui ont été rénovées, et de trois nouveaux blocs, permettant à chaque ingénieur de posséder sa propre chambre. Il faut dire que des moyens considérables ont été investis dans le projet global, avec déjà 12 millions d’euros collectés auprès d’entreprises et de généreux donateurs et un objectif de 40 millions d’ici à 2018, quoique s’agissant de recherche, les sommes ne seront jamais assez suffisantes.
En attendant, ne boudons pas notre plaisir, le campus va constituer un exceptionnel écrin de travail et de recherche. On envie presque les étudiants !
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