Alors que Ségolène Royal annonce une réforme de la fiscalité du diesel et un rapprochement des tarifs entre essence et diesel, que le scandale Volkswagen laisse des traces, que ça bataille toujours autour du sujet imposé "qui est le plus cancérigène entre diesel et essence ?" ou quel carburant pollue le plus, voilà que les chiffres 2015 tombent (sans se faire mal).
Le diesel n'a plus la côte en France…
Dans un pays où a priori, on a "diésélisé" à fond pendant des années, avec un taux à 60% derrière l'Espagne mais devant les autres "poids lourds" européens, genre Italie, Allemagne ou Grande-Bretagne, cette année la tendance s'inverse plus radicalement que les précédentes.
Car cela fait un bon moment déjà que la baisse est amorcée, que les véhicules diesel se vendent moins bien.
Autrefois reconnu comme largement plus économique, à la pompe et sur la consommation, le diesel a vu son image se dégrader progressivement. Ainsi par rapport à 2014, la baisse de voitures particulières neuves équipées au gazole est de l'ordre de 7%. Idem sur le marché de l'occasion.
Pourtant les Français continuent d'être attachés au "gazole", mais peu à peu, et surtout si les prix à la pompe se rééquilibrent, il est probable qu'ils lui préfèrent l'essence. Sans compter l'intérêt croissant pour les bio carburants. Une page est en train de se tourner ?
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire