Chez Vermilion, on est discret. Pourtant, cette société (dont le siège social est au Canada et l’européen à Parentis-en-Born, dans les Landes) est au fil des années devenue la première productrice de pétrole français, avec 12.000 barils/jour prévus en 2014, essentiellement dans le Bassin parisien et en Aquitaine. Avec une spécialité : n’exploiter que des puits délaissés par les grands pétroliers.
C’est ainsi qu’elle exploite sur notre sol les gisements de pétrole de Parentis, depuis 1997. Son rythme d’exploitation quotidien avoisine les 450.000 litres par jour, soit 3.000 barils, d’un pétrole brut d’excellente qualité.
Déjà concessionnaire du site de Vic-Bilh, au nord de Pau, elle a obtenu l’année dernière une autorisation de forer durant quinze ans de plus le gisement de Lavergne, situé à la pointe du Cap-Ferret, et attend celle, pour vingt-cinq ans, concernant Lugos, en Gironde. Cela sans compter le périmètre de la DGA Essais de missiles de Biscarosse, ou celui de Cazaux-Nord, en pays de Buch, ou la concession de Tamaris, situé à Gujan-Mestras.
Ce que l’on sait moins, c’est que l’entreprise verse environ 5 millions d’euros chaque année aux communes concernées et qu’elle contribue, à sa manière, à l’environnement. Ainsi Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, lui a remis le prix de l’Economie circulaire (dont on ne savait rien jusqu’alors) pour avoir fourni de l’eau salée aux serres Tom d’Aqui, de Parentis, ce qui avait fait diminuer de 25% le coût des tomates. (voir notre article du 9 décembre).
Et il paraît que ce n’est qu’un début…
Comme quoi, en France, parfois, on a du pétrole ET des idées !
La géothermie au service de l'agriculture
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