C'est l'histoire d'un rêve concrétisé qui va commencer ce mardi 3 juin à Magescq. Un rêve qui ne doit rien aux aides des collectivités territoriales, ni aux subventions culturelles. C'est le rêve d'un homme, d'un grand artiste, Xavier Carrère.
Ce rêve s'appelle Verre Atlantique. Au départ, un entrepôt de 700 mètres2, l'ancienne usine Venesson, route de la gare à Magescq. L'un de ces lieux qui perdent un jour la vie, et finissent par devenir des verrues dans le paysage, oubliés, délaissés.
Mais grâce à Xavier, ici l'endroit reprend vie, et sera à la fois une galerie, un atelier, un musée, un endroit d'art et de transmission, d'apprentissage et d'exposition.
Ce qu’il faut savoir…
Organisé en structures diverses, Verre Atlantique aura ses ateliers de travail, ceux pour le verre, pour le métal aussi et l'atelier de finition, polissage, fusing, thermoforage, ainsi que la galerie des souffleurs de verre, et exposition permanente du travail de l'artiste.
Car Xavier Carrère n'est plus à présenter, et se situe aujourd'hui parmi les artistes majeurs français du genre. Las de la solitude inhérente à la création, lui qui chérissait l'atelier comme un isolant au monde, a décidé d'ouvrir en grand ses portes, de laisser le public accéder à lui. Il proposera même des stages d'initiation et de perfectionnement.
Côté musée, des expositions des plus grands artistes français et étrangers, avec notamment le parrain du lieu, Lino Tagliapietra, le souffleur vénitien maître de la discipline et réputé meilleur verrier du monde. Rien que ça !
Sans oublier le clin d'oeil à celui que Xavier Carrère apprécie beaucoup, Jean-Pierre Seurat. Lui, déjà exposé en Allemagne, en France et même à Léon, dans les Landes.
Xavier Carrère lui ouvre désormais les portes de ce qui ne tardera pas à devenir le meilleur endroit pour exposer, lorsqu'on est maître verrier.
The place to be, is the Verre Atlantique, qu'on se le dise !
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