En 2018, trois entités entrent en collaboration pour mettre en place le premier festival Zinegin. Eiharterea Kultur Etxea, Ttattola gaztetxea et le cinéma d'Hapsarren Haritz Barne ont alors pour objectif de projeter des films en basque et de proposer un espace de respiration à la culture basque.
Un rendez-vous qui s'est installé comme important pour le Pays basque, puisque Zinegin est, du côté francophone, le seul festival entièrement en basque, et pour la culture locale. De l'autre côté de la frontière, on retrouve le Lekeitio Basque Film Festival, dans la même veine que Zinegin.
Mais revenons en France, où ce festival fête donc ses 10 ans d’existence. « Cette année, nous pourrons voir beaucoup de fiction et nous proposerons différentes animations : des films concerts, un atelier de cinéma philo, etc. », déclarent les organisateurs.
Ainsi, cette année on pourra découvrir deux courts-métrages et cinq prises de vues courtes, deux documentaires, cinq longs-métrages et un film d'animation. Il ne s’agira pas d’œuvres classiques. Bien au contraire.
Les spectateurs pourront d'ailleurs assister à un ciné-concert proposé par le duo Orphéo Pascale Fauveau et Lutfi Jakfar. Ils accompagneront le film muet Häxan de 1922, respectivement à la flûte et à la batterie. Une rencontre hors du temps entre deux musiciens, une œuvre considérée comme l'un des premiers films d'horreur de l'histoire, et un public avare de ces rendez-vous atypiques.
Un atelier ciné-philo sera également mis en place le dimanche 28 novembre à 11h. Il sera alors question de liberté en compagnie du philosophe Olatz Perez. Le rendez-vous est sur inscription, à l'adresse info@zinegin.eus
Un festival indépendant
« Si Zinegin a jusqu'ici marché grâce aux financements publics, certaines institutions nous ont toujours suivis en chemin. D'autres nous ont malheureusement quittés. Afin d'assurer l'indépendance du festival, nous lançons une campagne de financement. La base est simple : 1 euro par mois pour Zinegin ! ».
Mais les véritables amoureux du cinéma basque peuvent d'ailleurs donner plus. A vrai dire, le montant est libre. « Trouver de nouvelles sources d'argent pour faire vivre Zinegin sans subir la pression des pressions extérieures ! », scandent les organisateurs.
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